COUPE DE LA LIGUE (1er tour)  2016-2017

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REIMS
LE HAVRE
Mardi 9 août 2016
18h30
2-5
Kyei 11e
Siebatcheu 65e
pour Reims
Conté 48e (csc)
Dembélé 51e (sur penalty) 54e
Jeanvier 61e (csc)
Fontaine 66e
pour Le Havre





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Les Rois du CSC

Alors qu’ils avaient parfaitement maîtrisé la première période, en moins de 10 minutes, au retour des vestiaires, les Rémois ont été désintégrés par une équipe havraise revenue en conquérante sur la pelouse.

Une nouvelle fois, Reims aura été trahi par les siens puisque, ce soir, les deux défenseurs centraux ont marqué… contre leur camp. Mieux ! Sur le 5ème but (attribué à Fontaine) Conté dévie encore la balle à la desperado dans ses propres filets (66e).
Et l’on peut même ajouter que la frappe de Dembélé sur le 3ème but havrais (54e) a, elle-même, été déviée de sa trajectoire par la défense stadiste (Jeanvier).
Bref ! Désormais, MDZ sait vraisemblablement dans quel secteur de jeu il va devoir travailler pour que l’équipe soit plus performante…




Les temps forts


66e - 2-5 Fontaine -
Alors que le match semblait relancé, sur la remise en jeu, une attaque havraise fait mouche. A la suite d'un une-deux avec Ferhat, Fontaine se fend d'un petit ballon piqué aux 6 mètres qui trompe Mendy... avant d'être dévié par Conté dans ses propres filets. le but est cependant accordé à Fontaine.

65 e - 2- 4 - Siebtacheu -
Volée majestueuse de Siebtacheu à 20 centimères du sol. Le ballon touche le montant et fini dans les filets de Farnolle.



61e 1- 4 Jeanvier (csc) -
Sur une nouvelle percée de Fernand Mendy, c’est au tour de Jeanvier d’expédier le ballon dans ses propres filets en voulant contrer le ballon. Les carottes sont cuites…

54e - 1-3 Dembélé -
Une frappe instantanée de Dembélé est déviée par un défenseur rémois (Jeanvier) et échoue au fond des filets de Mendy.

51e - 1-2 Dembélé (sur penalty) - Lancé en profondeur, Dembélé est fauché dans la surface par Mendy. Le penalty est indiscutable. L’ex-guigampais se fait justice en expédiant le ballon sur la droite de Mendy qui avait pourtant plongé du bon côté.

48e – 1-1 Conté (csc) - A la réception d’un long centre de Fernand Mendy, depuis la gauche, Conté apprécie mal la trajectoire et dévie le ballon dans ses propres filets. Une mauvaise habitude rémoise.


LE POINT A LA MI-TEMPS

Au terme d’une première mi-temps jouée sur un bon rythme (mais parsemée d’approximations techniques) les Stadistes rentrent au vestiaire avec un but d’avance et, surtout, le sentiment de n’avoir jamais été réellement inquiétés par une équipe havraise qui, jusqu’à présent, s’est montrée incapable d’imposer son jeu.
Le Stade a pris le parti de subir et de miser sur la vitesse de ses attaquants pour mener des attaques meurtrières en contre. Sur l’une d’elles, Siebatcheu aurait même pu doubler la mise (40e). Mais attention à ne pas jouer trop bas face à une attaque havraise talentueuse, d’autant que le break n’est pas fait.

11e – 1-0 Kyei - La bonne entame de match rémoise se concrétise au tableau d’affichage. Sur une contre-attaque fulgurante  menée côté gauche et suivie d'un cafouillage à l'approche du but havrais,, Kyei, embusqué au deuxième poteau trouve un angle impossible. Le ballon touche le poteau et rentre…



3e -
La première action brûlante est rémoise. Sur un corner obtenu par Fortes et tiré par Turan, Kyei expédie le ballon sur la barre havraise. Les "remplaçants" rémois répondent présents. Les Rouge et Blanc mettent la pression en ce début de match et multiplient les corners.

Pour ce match, Reims joue la carte du turn-over (7 joueurs remplacés) tandis que Le Hac se présente dans sa formation habituelle et, de plus, a choisi d'accorder une prime de victoire élevée aux joueurs. Autrement dit, les Havrais viennent  à Reims pour gagner.



"Plus rocambolesque, tu meurs..."

Avant la journée d’hier, Bob Bradley ne connaissait ni la Coupe de la Ligue, ni le Stade de Reims, cet ex-pensionnaire de L1. A l’arrivée, le coach américain du HAC gardera probablement de cette double découverte un souvenir assez spécial. Et pas loin d’être impérissable. Car aussi riche qu’ait déjà été sa carrière d’entraîneur, pas sûr que l’ancien sélectionneur des Etats-Unis ait déjà vécu un match comme celui qui a permis au HAC de se hisser au 2e tour de la Coupe de la Ligue, hier soir, en Champagne (2-5).
Pas sûr en effet que Bradley ait déjà vu l’une de ses équipes, sacrément brinquebalée en première période (0-1), rafler la seconde sur le score ahurissant de 5 buts à 1, grâce entre autres à trois réalisations inscrites en cinq minutes suite à un « csc », un penalty, puis une frappe déviée. Plus rocambolesque, tu meurs...

La remarque vaut également pour le club doyen, pour qui la rencontre d’hier fera également date, d’une certaine façon, pas tant pour son importance que pour son scénario. Un déroulé défiant pour ainsi dire toute logique, et que toutes les analyses tactiques du monde ne suffiront pas à expliquer. Autant dire que pour les enseignements à tirer, on repassera. A moins que... Car de ce troisième rendez-vous officiel de la saison, on n’oubliera pas à quel point la défense du HAC a parfois fait peur hier, prenant courant d’air sur courant d’air en première mi-temps, et jamais vraiment sereine jusqu’au dernier coup de sifflet.

UNE AUTRE MENTALITÉ APRÈS LA PAUSE

On n’oubliera pas non plus comme, durant ces mêmes quarante-cinq premières minutes, le milieu et l’attaque ont longtemps paru inoffensifs, manquant autant d’impact dans les duels que de rapidité d’exécution.
Mais cette inquiétante impression a donc été, sinon balayée, largement atténuée en à peine cinq minutes au retour des vestiaires. Et si la plupart des buts inscrits par le HAC ont convoqué une bonne dose de réussite, on ne pourra pas enlever non plus aux Ciel et Marine, revenus sur l’aire de jeu les premiers à la pause, d’être repartis avec de bien meilleures intentions. Notamment celle de pousser systématiquement leurs actions. Même à 2-1 (Bonnet lançant Dembélé), même à 3-1 (Mendy poussant Jeanvier au csc) et même encore à 4-2 (Fontaine répondant dans la foulée au but de Siebatcheu).

Parmi les choses à signaler, on remarquera aussi que ce 1er tour de coupe aura permis à Dembélé, sans être exceptionnel par ailleurs, d’ouvrir son compteur en ciel et marine. Que Ferhat a ajouté une passe décisive et demie (il lance Dembélé sur le penalty) au sien. Que Mendy a quant à lui provoqué deux « csc » tout en laissant parfois des boulevards dans son couloir, comme un symbole de cette soirée pleine de paradoxes. Ou encore que la prestation de Bain a confirmé qu’il méritait sans doute mieux qu’une place sur le banc.

Pour le reste, Michel Der Zakarian, l’entraîneur rémois, ne voulait pas de cette Coupe de la Ligue (sept changements dans son onze de départ par rapport à la dernière journée de L2), l’en voilà débarrassée. Soit tout l’inverse de Bradley (deux changements), attaché à ces compétitions à quitte ou double, dont les hommes accueilleront Châteauroux, vainqueur de Nîmes (1-1, 1-3 tab), au 2e tour le mardi 23 août.

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L'AVANT MATCH
Made in Normandy
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Match couperet ce mardi après-midi (18h30 - en direct sur Canal + Sport) entre deux équipes qui n’ont en tête que la remontée en Ligue 1 en fin de saison mais, pour autant, prétendent ne négliger aucune des deux coupes.
Cette rencontre de Coupe de la Ligue, entre les deux formations qui font figure d’épouvantails en championnat, tombe plutôt mal puisqu’elle s’inscrit dans un calendrier chargé. Et pourtant, il n'y aura pas de turn-over au Havre qui veut impérativement renouer avec le succès dans une compétition où il n'a guère brillé depuis 15 ans... mais c'était avant l'arrivée d'un coach américain qui prétend être un spécialiste des "matchs couperets".
Paroles, paroles... Si le Stade se qualifie, il affrontera au prochain tour le vainqueur de la rencontre Nîmes - Châteauroux. Ce sera encore à Delaune.


Le rêve américain de Bob Bradley

A peine arrivé, sitôt baptisé ! Si Bob Bradley, l’entraîneur américain du Havre, ne savait rien de la malédiction qui frappe le club normand en coupe. Il en eut très vite un cinglant aperçu le 14 novembre dernier pour son premier match avec les Ciel et Marine, quatre jours seulement après son arrivée en Normandie.  Ce jour là, Saint-Omer (DH, 2-0, 6e tour de Coupe de France) était venu étirer un peu plus la liste noire du club doyen dans les matches à élimination directe.

Le coach américain se refuse cependant à commenter le lourd passif du Havre en Coupe, prétextant qu’il "n’était pas là".  Pas là ces quinze dernières années, période sur laquelle ne figurent au "palmarès" du club normand qu’un seul 8e de finale en Coupe de France (Evian-TG, 1-3, 2012-2013) et un quart de finale de Coupe de la Ligue (Nice, 0-1, 2008-2009), compétition qui a vu les Ciel et Marine se faire systématiquement sortir aux 1er ou 2e tours ces cinq dernières années. De bien piteuse façon parfois, comme l’an dernier à domicile face au CA Bastia (N, 0-1).

"Je suis un spécialiste de la coupe"

Peut-on imaginer voir les Havrais tordre le cou à cette fâcheuse réputation sous la direction de Bob Bradley ? Le technicien de 58 ans ressemble en tout cas à un spécialiste des matches couperets, ainsi qu’il se plaît à le rappeler.

"Quand j’étais aux États-Unis, nous avons remporté deux fois la coupe avec Chicago. Et en Norvège, où l'on m’avait dit que la coupe était quelque chose de spécial, nous sommes allés jusqu’en demi-finales."
Pour l’homme du New-Jersey, également crédité de belles aventures avec la sélection américaine, le secret de cette réussite se résume simplement à "aborder ces matches avec sérieux et le faire comprendre aux joueurs".

"Les coupes, c’est important pour les supporters, important pour l’histoire du club", soutient l’entraîneur, qui a joint les actes à la parole en reconduisant le groupe vainqueur de Nîmes vendredi en L2 (1-0), à l’exception de Mathieu Duhamel, victime d’une entorse du genou et numériquement remplacé par Nathaël Julan. "Dans une saison, il y a effectivement des périodes où il peut être important de faire tourner. Mais là, nous n’en sommes qu’au tout début. Partout dans le monde, il y a des équipes qui ont à jouer tous les trois jours, c’est le football !", ajoute-t-il.
Preuve supplémentaire de son désir d’aligner à Reims la formation la plus compétitive possible, Bradley pourrait maintenir Farnolle dans le but plutôt que de lancer Thuram, sevré de compétition depuis des mois.

(Source : Paris-Normandie)


Les groupes
Reims : Mendy, Louchet – Amiot, Conté, Jeanvier, Traoré, Turan – Berthier, Da Cruz, Fortes, Ndom, Diego – Chavaria, Kyei, Oudin, Siebtacheu.
Le Havre : Farnolle, Thuram - Chebake, Fortes, Cambon, Bain, Mendy - Ayasse, Gamboa, Fontaine, Ferhat, Bonnet - Gimbert, Dembélé, Julan, Gory.



 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL  

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