Par Mois

                                                      

 

14ème Journée de Championnat (match rejoué)

Mercredi 21 novembre 2001

BOULOGNE - STADE DE REIMS (Acte II) : 1-0

But de Blanc (5ème)

 

L'homme par qui la défaite est arrivée

 

Vernis, les Boulonnais !

... mais pas seulement

 

                        En battant Reims, les Rouge et Noir ont marqué bien plus que trois points


Celle-là vaut vraiment de l’or

 

Sur le ton de la boutade, un soir de déluge, les plus optimistes avaient annoncé la couleur : la prochaine fois, on bat Reims. Mercredi soir, ces mêmes optimistes, sur le ton de la même boutade, s’amusaient comme des petits fous au jeu de l’équation : trois buts égalent zéro point et un but égale trois points. Vache, non ?
Alors, vernis ces Boulonnais ? Forcément. Mais pas simplement vernis. Mercredi, les Rouge et Noir sont allés chercher ce succès « avec le coeur et les tripes », comme le souligna Jacky Colinet après le match.

Ce n’était pas forcément évident, car en pénétrant sur le terrain, les Boulonnais n’avaient pas oublié qu’ils en avaient pris trois en l’espace de vingt minutes. Mais une fois de plus, ce match, peu équilibré sur la feuille (la masse salariale de Reims n’a vraiment à voir avec celle de l’USBCO), a démontré que le ballon tournait pour tout le monde et qu’un match, de fait, ne ressemblait jamais à un autre. Cela ne change rien au fait que Reims est bien plus fort sur le plan technique et qu’il mérite largement d’être dans le carré gagnant.
Mais en football, il n’y a pas que la technique. En première période, après avoir marqué un de ces buts-casquette qui font très mal, les Boulonnais ont su faire le dos rond. Après le repos, ce ne fut plus le même match. Agacés, nerveux, les Rémois perdirent de leur superbe. Boulogne en profita pour enchaîner quelques belles actions. Dans l’affaire, les « Marie-Louise » (Ribéry et Crochemore) ne laissèrent pas leur part aux autres et les rentrées de Ducatel et Therry furent très précieuses dans la conservation du ballon.
Cela prouve que le National est jouable avec un groupe soudé et complémentaire, un groupe qui, comme le disait Cristofari, « a retrouvé ses valeurs contre Reims. » Il ne faut pas chercher à comprendre comment Boulogne a pu perdre chez l’avant-denrier et pourquoi il a battu la plus belle équipe que l’on ait vu à la Libération. Comme le confessait Patrick Gombert, avec malice, « c’estle foot dans toute sa splendeur et c’est pour cela qu’on l’aime. » Colinet avait vu juste en affirmant qu’il valait mieux perdre à Pau pour mieux se remettre en cause au travers de deux échéances capitales.
Demain, en arrivant à la Licorne pour affronter l'Amiens AC (DH), les trois points de Reims trotteront dans les têtes. Ils en valent bien plus.

 

LE MATCH

 

Trois points tombés à l'eau...

Le ciel leur est tombé sur la tête et trois points sont tombés à l'eau...

Hier soir, les Rémois n'ont pu rééditer leur démonstration du match initial, interrompu par la grêle à 20 minutes de son terme alors que le score était acquis. Pire ! Le mauvais sort s'est acharné sur eux puisqu'ils ont été cueillis à froid (5ème) sur une erreur défensive.

Après avoir exercé une domination écrasante sur les Maritimes en première mi-temps, les Stadistes se sont émoussés au fil des minutes en seconde période, se heurtant à une défense boulonnaise ultra compacte.

Voilà sans doute ce que l'on nomme les "aléas du sport"... MH  

 

 

Une première mi-temps rémoise qui aurait pu être de feu 

- 2ème : Gombert cafouille un ballon dans sa surface. Heitzmann intercepte... et n'est pas loin d'ouvrir le score.

- 5ème : But de Blanc sur corner à la suite d'une erreur défensive.

- 18ème : Frappe de Ducourtioux. Quérel, le gardien boulonnais relâche le ballon qui parvient à Heitzmann. La frappe du n°9 rémois est repoussée sur la ligne par un défenseur.

- 20ème : François tente une frappe de loin qui frôle le cadre.

- 22ème : Coup-franc aux 30 mètres, sur la gauche, de Létang. Le ballon est renvoyé par le mur. Nouveau coup-franc tiré par Repeurné et contré par la défense.

- 28ème : Ducourtioux tente sa chance. La ballon frôle la transversale.

- 29ème : Frappe de François, bien captée par le gardien boulonnais.

- 43ème : Coup-franc à 30 mètres, à droite des buts, tiré par Ducourtioux. Le gardien capte le ballon au prix d'une belle détente.

- 45ème : Reprise de Franck Mazuel. Le gardien apprécie mal la trajectoire, mais un défenseur peut écarter le danger.

La seconde mi-temps fut d'une toute autre facture... 

 

 

FEUILLE DE MATCH

BOULOGNE - REIMS : 1-0 (1-0).
But :
Blanc (5e).
Avertissements : Busin (45e) pour Boulogne; Ducourtioux (41e), pour Reims.
2780 spectateurs.

 

BOULOGNE : Quérel - Busin, Wolski, Gombert, Némiche, Gamiette - Cristofari (Konate, 78e), Ribery, Crochemore (Therry, 68e) - Blanc (Ducatel, 60e), G’Badie. Entraîneur : Jacky Colinet.

Arbitre central

Pierre Tavelet (Ligue de Normandie)

l'arbitre de Racing-Reims (clic!)

 

REIMS : Tingry - Ducourtioux, Liron (Guillou, 70e), Mazuel, Bertrand - Létang, Reuperné, Laurent, François (Denquin, 57e) - Pallier, Heitzmann (Liabeuf, 57e). Entraîneur : Marc Collat.

 

 

ULTREM ON TOUR

 

 

Le seul élément positif

La FFF impose un règlement strict en matière de match à rejouer. Le club doit ainsi faire repayer ceux qui ont assisté au match interrompu. La recette sera partagée entre les deux clubs, après déductions courantes, alors qu’elle revient habituellement au club qui reçoit. Les abonnés ne repayent pas.

 

 

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14ème Journée de Championnat

Vendredi 9 novembre 2001

BOULOGNE - STADE DE REIMS (Version 1)

Match rejoué le 21 novembre et perdu 1-0 par Reims

 

Boulogne sauvé des eaux

...alors qu'il avait coulé à pic

 

Un déluge de grêle, une bronca locale persistante après la reprise,  la colère noire de l'entraîneur boulonnais qui devra être expulsé, de petits blocs de glace jetés sur les arbitres de touche, un terrain devenu impraticable... Finalement, Olivier Thual, l'arbitre central, a préféré arrêter la rencontre à 20 minutes de la fin. Le Stade menait 3-0 depuis la 31ème minute. Trois buts pour rien... Le match devra être rejoué.

 

 

Lundi 12 novembre 2001

Le match vécu en coulisse par les Boulonnais 

L’USBCO sauvée par le ciel...

 

Il y a parfois des signes du destin qu’il faut prendre très au sérieux. Vendredi soir, les dieux du ciel sont venus en aide aux Rouge et Noir, mais c’est le genre de cadeau qui ne se présente pas deux fois.

 

A la peine contre Calais après le repos, chahutés à Louhans, empruntés à Laon, les Boulonnais, cette fois, ont payé l’addition. Et ce fut lourd. Dépassés en rythme, en technique, en combativité, les Rouge et Noir ont pris une bonne claque. On ne peut pas écrire qu’ils sont redescendus sur terre, parce que ce n’est pas le genre de l’équipe d’avoir le « cigare », mais bon, on a vu vendredi la différence entre une équipe courageuse qui mouille le maillot chaque samedi et une équipe brillante, très agréable à voir jouer. La différence, aussi, entre un budget à 9 MF et un autre à 15 MF. Ce n’est pas inutile de le rappeler.

Même chose pour le bien-fondé la décision de M. Thual, laquelle aurait dû, comme le souligna le délégué, intervenir à la pause. On ne pouvait plus jouer au football sans mettre en péril l’intégrité des joueurs. Jérémie Caudin souligna à cet égard qu’il aurait fait un rapport à la Fédération en cas de blessure.
Boulogne-Reims sera donc à rejouer, mais la démonstration rémoise a jeté un froid. Jacky Colinet l’a bien compris : « On a pris une bonne claque et l’on devra surtout se rappeler de l’épisode. Le premier but a plongé toute l’équipe dans une grosse fébrilité. C’était carrément la tourmente. A la pause, j’ai dit aux gars qu’ils n’avaient pas le droit de rester sur cette image, notamment pour les courageux supporters des gradins. On peut accepter la supériorité rémoise, mais il fallait réagir. Ils l’ont fait. Ensuite, l’arbitre n’avait pas le droit de laisser jouer au foot dans ces conditions. Moi, je n’ai pas l’effectif de Reims. Bien sûr, ça nous arrange, mais franchement, ce n’était plus jouable. » Très fair-play, le président de Reims en convint également. Décidément, la classe rémoise était à tous les niveaux vendredi soir...

 

 
 

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Trois buts pour rien

21ème - Coup franc excentré, sur la gauche, à la suite d'une faute de Cristofari. Ducourtioux frappe le coup-franc. Le ballon termine sa course dans le petit filet droit de Quérel.

25ème - Nouveau coup-franc, même tireur et même sanction. Ducourtioux expédie un ballon à ras de terre dans le mur nordiste. La défense cafouille son dégagement. Le ballon revient dans les pieds de Ludovic Liron qui l'expédie au fond des filets.

31ème - Rodrigue Akpakoun s'infiltre sur le flanc gauche, transmet à Fabrice Reuperné qui délivre un "caviar" à Sébastien Heitzmann. Reprise du gauche. 3-0.

Le reste relève de la promenade de santé en milieu aquatique.

 

RÉACTIONS

Marc Collat - "Trois points nous tendaient les bras... A Clermont, nous avions effectué une bonne première mi-temps sans marquer. Alors, autant positiver et rester sur cette bonne impression du premier acte.

Est-ce que l'arbitre a eu raison de donner le coup d'envoi de la deuxième période ? Lui seul peut décider mais, à partir du moment où il le fait, il peut aller au bout. D'autant qu'inverser la tendance en 20 minutes paraissait impossible."

Christophe Chenut - "Nous pouvons considérer que nous perdons trois points ce soir, mais nous reviendrons pour les reprendre."

 

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15ème Journée de Championnat

Mardi 13 novembre 2001

20 heures

STADE DE REIMS - LA ROCHE SUR YON : 2-0

au Stade Paul Debresie de Saint-Quentin

Buts de Sébastien Heitzmann (36ème sur penalty et Jonathan Guillou (61ème) 

 

Juste une illusion...

Mardi soir, les Rémois ont donné une leçon de football à des Yonnais qui ont perdu leurs dernières illusions sur la pelouse de Paul-Debresie, à Saint-Quentin. Un millier de supporters avaient fait le déplacement dans le nord de l'Aisne. Ils seront, à n'en pas douter, aussi nombreux samedi soir (19h30) à Créteil où Reims "reçoit" les Lusitanos. Angoulême ayant explosé à Alès (3-0) les Rouges et Blancs recollent au peloton des prétendants.

 

La fin des illusions pour les Yonnais

Comme face à Toulouse et à Clermont précédemment, les Yonnais ont affiché les limites de leur compétence, hier soir, face à Reims. Battus 2 à 0, les hommes d'Éric Bourget savent désormais que la montée se jouera sans eux.

 

SAINT-QUENTIN (de notre envoyé spécial). Jouer tous les coups à fond, sans pour autant s'exposer aux contres, tel était le défi des hommes d'Éric Bourget, hier soir, à Saint-Quentin. Faute d'avoir réussi à enrichir leur capital-points de façon significative, lors de leurs précédents déplacements sur les pelouses des équipes de la deuxième moitié de tableau (Dijon, Sète, Alès, Angers), c'est en terrain neutre, face à l'un des favoris du championnat, que Stéphane Guitton et ses copains étaient invités à remettre leur compteur à jour.
Un rendez-vous crucial pour le club vendéen, conscient d'abattre sur ce coup-là, sa toute dernière chance, dans la course à l'accession. Relégués à quatre longueurs des Rémois, les protégés du président Chadeau, -qui avait spécialement fait le voyage pour l'occasion-, n'avaient, en effet, d'autre choix que de rafler la mise, sous peine d'entrer en hibernation un peu plus tôt que prévu.
Fort des retours d'Ardouin, Billong, Pacreu et Ruiz, Éric Bourget avait finalement décidé de maintenir Taborda dans un rôle de milieu défensif, et de confier les clés de la maison à la charnière Guitton-Billong. Greg Huberdeau évoluant, de son côté, seul en pointe. Marquer certes, mais pas en faisant n'importe quoi...
Départ en trombe des Rémois

Un sentiment renforcé par la rapide mise en route des joueurs rémois. On jouait, en effet, depuis seulement une poignée de minutes, lorsque Ardouin devait déjà sortir le grand jeu face à Akpakoun (4e). Loin de se laisser bluffer par cette première alerte, les Vendéens, fidèles à leurs principes, n'allaient cependant pas refuser le combat. Certes, Ardouin était contraint de fêter son retour dans les buts par une impressionnante série d'arrêts réflexes (18e, 24e, 29e), mais Ruiz (15e) et surtout Pacreu, d'un superbe slalom dans la défense du Stade (21e), faisaient passer, eux aussi, quelques frissons dans le dos du petit millier de spectateurs rémois à avoir fait le déplacement jusqu'à Saint-Quentin.
Bien en place jusque-là, les Yonnais allaient toutefois se faire griller la politesse, une première fois, sur une combinaison rapidement menée sur la droite par le tandem Denquin-Liabeuf. Mais la frappe de l'attaquant local finissait sur le poteau (34e). La deuxième vague d'assaut était finalement la bonne. On jouait depuis tout juste 35 minutes, lorsque l'arbitre désigna le point de penalty, pour une faute peu évidente dans la surface de réparation, mais que les Yonnais ne contestèrent toutefois pas. Heitzmann se chargeait de la sanction (1-0, 36e), compliquant singulièrement la tâche de Limousin et ses coéquipiers.
Contraint de jouer son va-tout, Éric Bourget remplaçait Pacreu par Beyrac, à la pause. Mais en dépit d'une belle tentative de retourné acrobatique de l'ex-Auxerrois à la 50e, ce sont néanmoins les Rémois qui allaient doubler la mise peu après l'heure de jeu, sur un superbe déboulé de Guillou (62e). De difficile, la mission des Vendéens devenait dès alors impossible, même si Taborda (73e) et surtout Ruiz, d'un coup-franc bien travaillé auraient mérité de réduire le score (77e). Les Yonnais connaissent désormais leur seuil de compétence, cette saison. Il n'est hélas guère supérieur à celui de la saison passée...
Yves GOURMELON (Ouest France)

 

FEUILLE DE MATCH

 

Reims bat La Roche-sur-Yon : 2-0 (1--0).

Buts pour Reims : Heitzmann (36e sp), Guillou (61e).

Arbitre : Olivier Prengiel.

1486 spectateurs.
Stade de Reims : Tingry ­ Ducourtioux, Bertrand, Letang, Mazuel ­ Guillou, Denquin, Liron, Liabeuf (Reuperné 84e) ­ Heitzmann (Fall 84e), Akpakoun (François 46e). Entraîneur : Marc Collat.
La Roche VF : Ardouin ­ Binet, Billong, Pubert (Blanchard 72e), Guitton ­ Taborda, Leclève, Pacreub (Beyrac 46e), Limousin ­ Ruiz (Mitri 83e), Huberdeau. Entraîneur : Didier Bourget.

 

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16ème Journée de Championnat

Samedi 17 novembre 2001

 

SAINT-MAUR LUSITANOS - STADE DE REIMS : 0-1

But de Jérémy Denquin - 78ème

 

Les Rémois chanceux

On a coutume de dire que la chance sourit aux grandes équipes. Ce fut le cas hier soir sur le pelouse de Créteil où, au terme d'un match âpre, les Rémois l'on emporté 1-0 face à une belle formation de Saint-Maur Lusitanos.

A dix minutes du terme de la rencontre, Jérémy Denquin est parvenu à pousser au fond des filets un ballon relâché par le gardien et cafouillé par la défense parisienne. Mais auparavant, les Lusitanos avaient eu, par deux fois; une balle de but au bout du pied. Il a fallu un Tingry magistral puis un extraordinaire coup du sort - l'attaquant parisien glissant devant le but vide - pour éviter le pire.

Hier, Reims n'était pas dans un grand soir. La défense avait perdu de sa superbe, l'entrejeu de sa fluidité et l'attaque de sa percussion. En final cependant, trois nouveaux points tombent dans l'escarcelle rémoise. Ne boudons pas notre plaisir ! M.H. 

 

 

Les Lusitanos paient cash

Sébastien Barrau, stoppé ici par David Ducourtioux, et les Lusitaniens se sont fait piéger par des Rémois bien en place tout au long de la partie.   (LP/CEDRIC LECOCQ.)

Noir, c'est noir ! Les Lusitanos l'ont appris à leurs dépens hier soir au stade Dominique Duvauchelle de Créteil.

Au vu de leur prestation, ils ne méritaient vraiment pas de mordre la poussière. Car si le Stade de Reims a fait la preuve de sa qualité technique, il n'a jamais surclassé la formation val-de-marnaise. Bien au contraire ! D'entrée, Sébastien Barrau échappe à ses gardes du corps, et décoche une belle frappe, qui passe à gauche des buts de Tingry. Ce coup de semonce reste hélas sans suite. La charge sabre au clair laisse place à une rude bataille au milieu du terrain. Le talent et la volonté ne font pas défaut, de part et d'autre, mais les attaquants ne trouvent pas le moindre espace dans lequel s'engouffrer pour porter le danger dans la surface de réparation adverse. Une frappe de Guillou (39e) oblige bien N'Selomo à se détendre pour écarter le danger mais la pause intervient cependant sur un score nul et vierge qui reflète parfaitement la physionomie des débats.

Dès la reprise des hostilités, les Lusitanos affichent une plus grande fraîcheur que leurs adversaires. Les escarmouches se multiplient, puis l'offensive fuse (67e). Sébastien Gondouin file sur l'aile gauche, et centre pour Mickaël Murcy qui dévisse sa frappe alors qu'il n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets. Une occasion manquée qui ne se représentera plus.

Pire, alors qu'il ne reste plus que douze minutes à jouer, le défenseur rémois David Ducourtioux s'échappe dans le dos de la défense lusitanienne, et adresse un centre qui surprend N'Selomo, exemplaire jusque-là. Le gardien des Lusitanos ne peut que repousser le ballon dans les pieds de Denquin dont le tir fait mouche (1-0, 78e).

Les joueurs de Sylvain Mastrisciano ont beau livrer un baroud d'honneur, la défense champenoise tient bon et préserve son avantage jusqu'au coup de sifflet final.

L'entraîneur des Lusitanos ne peut que constater les dégâts : « On commet une seule erreur dans ce match, et on la paye cash. C'est dommage, car nous avons fait jeu égal avec Reims au cours d'un match de très bonne qualité. »

Philippe Taron (Le Parisien)

 

Environ 500 Rémois, emmenés par le KRB, les Ultrem et le Fan Club Wilfried Bertrand, avaient fait le déplacement. Mention spéciale à Joffrey Scherr pour son inépuisable énergie. Encore quelques matches de cette facture et... adieu les kilos superflus

 

 

FEUILLE DE MATCH

Lusitanos - Stade de Reims : 0-1.

Buts pour Reims : Jérémy Denquin (78e).

Arbitre : M. Jaffredo.

Avertissement : Synaeghel (Lusitanos, 79e).

Environ 1 000 spectateurs.
Stade de Reims : Tingry ­ Ducourtioux, Mazuel, Laurent, Bertrand ­ Guillou, Denquin (Liron, 88e), Reuperné, Liabeuf ­ François (Létang, 75e), Heitzmann (Pallier, 75e).

Lusitanos : N'Selomo ­ Barbier, Martineau, N'Jemane - De Macedo, François, Synaeghel (Dos Santos, 81e), Gondouin, Murcy - Planus (Trohel, 70e), Barrau (Tavanes, 81e)