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Expliquez-vous Jean-Pierre Caillot président du Stade de
Reims Il y a des week-ends
comme ça... Accablé après la cinglante gifle reçue par son équipe vendredi soir
à domicile face à Dijon, le président stadiste, Jean-Pierre Caillot, était encore
plus malheureux d'apprendre l'accident de circulation concernant deux camions
de son entreprise, le lendemain près de Saint-Quentin. « Il faut savoir parfois
relativiser », avoue-t-il fataliste.
Jean-Pierre
Caillot, que retenez-vous de cette humiliante défaite face à Dijon ? « Elle
est dure à accepter, mais il faut vite la digérer. C'était, ce qu'on appelle une
soirée cauchemardesque où rien ne vous réussit, et où, au contraire, vous récoltez
tous les malheurs du monde. On a tout fait à l'envers et le sort ne nous a pas
épargnés ».
Le Stade traverse une mauvaise
passe, la crise couve ? « Non. Il faut savoir composer
avec les impondérables. Cette défaite est sévère, même si les deux derniers buts
relevaient de l'anecdote. Quand on pense que nous aurions pu perdre à Montpellier
et faire match nul contre Dijon, le résultat comptable aurait été le même. La
seule différence, c'est que nous avons pêché devant notre public et d'une façon
qui ne s'oublie pas facilement ».
Comment
effacer cet échec ? « Une chose est sûre : j'aurais
préféré marquer l'histoire du club avec un titre de National et une montée en
Ligue 2, qu'avec ce revers historique, la plus lourde défaite du Stade de Reims
à domicile. Mais il faut rebondir, la saison n'est pas terminée et nous sommes
encore dans nos objectifs. Les joueurs, le staff, les dirigeants, les supporters,
sont tous malheureux, mais il fait faire face ».
Cela
passe par la conquête des derniers points pour le maintien. « Nous
avions que la saison serait difficile. Nous sommes en apprentissage et nous tirerons
certainement bénéfice de cette amère expérience. Le Stade a besoin jusqu'au bout
du soutien de ses supporters. Il faut qu'ils soient patients. Dès que nous serons
sauvés, nous commencerons à bâtir une belle équipe pour la prochaine saison ». Recueilli
par G.K.
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