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•  Brest-Reims : 1-1


Nul pluvieux, nul heureux ?

 

Sylvain Didot. Photo l'union
 

 


30-09-05 - Ciel bas et gris, crachin : le couvercle pesant sur Francis Le Blé sentait déjà l'automne. A moins qu'il ne fleurait bon le printemps rémois...
De cette grisaille, a en effet failli pointer une éclaircie. Un rayon de soleil a filtré des crampons de Didot mettant fin à 433 minutes de stérilité.

Didot réaliste
Dans une enceinte qu'il connaît, l'ancien Brestois exploitait une maladresse de Tokené remisant, pressé par Heitzmann, un ballon dans l'axe (18e). Elzéard effleurant son essai, le gaucher marquait à l'entrée des 18 mètres. L'assistance, la plus faible de la saison à Le Blé, déjà trempée jusqu'aux os, prenait une autre douche...
Comme à Bastia Ð dernière réalisation par Didot déjà, seul à alimenter la marque avec Heitzmann Ð, les Bleus d'un soir se retrouvaient en position idéale. Aucun scandale à dénicher.
Avec Maspimby, autre ex, à droite de l'attaque (mais peu sollicité par ses partenaires), le 4-4-2 de Froger était efficace. Pugnaces à l'image d'un Ielsch livrant un duel sans merci à Guégan, les Stadistes pressaient et s'adaptaient au style aérien des Armoricains, privés de Liabeuf gêné par un péroné douloureux.
Le onze de Rust allongeait le jeu pour exploiter les « seconds ballons ». Dans ce registre, Reims cédait peu d'occasions. Si ce n'est une frappe hors cadre de Salifou. Les Finistériens se contentaient de centres sans preneur et de coups de pied arrêtés renvoyés.
Ainsi, avec 100 % de réalisme offensif, Reims gérait sans frayeur. Si ce n'est sous les coups qui tombaient dru également, Auriac et Guégan étant avertis. Didot s'en ému et reçu sa «biscotte» qui le privera du voyage à Amiens comme Jeannel puni à la 63e.

Malm, un réveil douloureux
Sorti sous les sifflets et les « Rust démission », Brest revenait plus ambitieux puisque Oliveira restait aux vestiaires pour Adnane, un attaquant. Voilà pour les intentions mais peu de matérialisation si bien que Le Blé en venait à applaudir un coup franc cadré de Delmotte (58e).
Ne lâchant pas dans les duels mais défendant un peu bas selon leur coach, les Stadistes s'arc-boutaient sur leur bien. Brest lançait des munitions devant les cages mais les pétards étaient mouillés. Les « Mouillez le maillot » du kop Breizh servait la cause champenoise.
Jusqu'à la 74e et un mini-lob de Guégan sur le poteau. Elzéard remisait pour la tête de Malm, buteur endormi qui choisissait mal son moment pour relancer un compteur ouvert et bloqué depuis la 3e journée.
Le Stade était acculé, multipliait les fautes et devait à la barre, sur un coup franc de Sahnoun (79e), d'avoir encore un point dans sa besace. Il pouvait se mordre les doigts de ne pas avoir bien négocié des opportunités de contre car ses sorties de balles étaient plus laborieuses, malgré une poussée de Hebbar (88e).
Il fallait se résoudre à partager les points. Un moindre mal au vu des dernières minutes mais le Stade ne peut se contenter de demi-mesure. Il faudra enfin bonifier à la maison où il est temps de se faire respecter. Même si Créteil est le prochain invité à Delaune.
Philippe Launay

REIMS: Weber ; Stéphanopoli, Jeannel, Delmotte (cap), Giraudon ; Barbier (Hebbar, 69e), Bah, Ielsch, Didot (Comminges, 73e) ; Maspimby (Nzigou, 60e), Heitzmann.




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