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David Guion
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arthur rimbo
Ecrit le: Friday 08 March 2019, 22:12


Arthur R.


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Helenio Herrera
Double H !!!
Celui qui remit au goût du jour le catenaccio, via l’inter milan
Mon maître !!!!
Un grand , un très grand !
 
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cricri39
Ecrit le: Friday 08 March 2019, 23:15


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Messages: 497




CITATION (arthur rimbo @ Friday 08 March 2019, 22:12)
Helenio Herrera
Double H !!!
Celui qui remit au goût du jour le catenaccio, via l’inter milan
Mon maître !!!!
Un grand , un très grand !

dans les années 60 apres reims l inter était mon club europeen prefere..je me souviens de joueurs comme fachetti..burgnich...domenghini..mazolla..c est bien loin tout cela....au milan ac..riveira..prati...ou Benfica avec eusebio....
 
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PKREIMS
Ecrit le: Saturday 09 March 2019, 10:11


Grand Maître Stadiste


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D'accord avec vous mais comme je l'ai dit je ne pouvais pas les citer tous. J'ai évoqué les premiers noms qui me venaient à l'esprit.
 
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lrunner
Ecrit le: Saturday 09 March 2019, 11:56


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Tout prêt de nous on peut citer Albert Batteux un très grand Monsieur reconnu par tous ....
Aujourd'hui c’est difficile pour certain entraineurs cars les stars du foot ne veulent pas être entrainé par un modeste il leur faut le gratin ....je pense à Kombouaré débarqué de Paris pour ces raisons .....et pas pour ses résultats
 
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Jalisco
Ecrit le: Monday 11 March 2019, 08:31


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Messages: 557




Vous semblez oublier ce bon Ladislas Lozano, Froger, Guégan, et MDZ le roi du catenacio du pauvre... leur prétention était bien supérieur aux noms que vous citez, pour le talent c'est un autre histoire.
 
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sampapa
Ecrit le: Wednesday 13 March 2019, 18:46


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Je crois que David Guion va pas tarder à être convoité lui aussi,il a des résultats exceptionnels,meilleur entraîneur de ligue 2 l’an passé en ayant battus le record de points,il confirme magnifiquement cette saison,j’espère que notre président JPC va lui bétonner son contrat histoire qu’on se le fasse pas piquer comme Hubert Fournier a l’epoque...
Soit dit en passant,Guion est un cran au dessus d’Hubert je pense,c’est vraiment la nouvelle vague d’entraineur qui monte,comme stephan à Rennes.
Bravo à JPC d’avoir cru en lui ,il faut le souligner !
 
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rem804
Ecrit le: Wednesday 13 March 2019, 20:50


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CITATION (sampapa @ Wednesday 13 March 2019, 18:46)
Je crois que David Guion va pas tarder à être convoité lui aussi,il a des résultats exceptionnels,meilleur entraîneur de ligue 2 l’an passé en ayant battus le record de points,il confirme magnifiquement cette saison,j’espère que notre président JPC va lui bétonner son contrat histoire qu’on se le fasse pas piquer comme Hubert Fournier a l’epoque...
Soit dit en passant,Guion est un cran au dessus d’Hubert je pense,c’est vraiment la nouvelle vague d’entraineur qui monte,comme stephan à Rennes.
Bravo à JPC d’avoir cru en lui ,il faut le souligner !

oui oui ... Comme quoi, ce ne sont pas les grands noms qui font les grands entraineurs

Maintenant .. restera .. restera pas !!! wacko.gif wacko.gif
 
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Ceranninho
Ecrit le: Wednesday 13 March 2019, 21:27


Milou


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On pourra blinder son contrat autant qu'on veut, il pourra toujours être mieux payé ailleurs et sportivement à moins de s'installer durablement comme une équipe qui joue l'Europe, ça sera compliqué de retenir des joueurs. Surtout que ce n'est pas le tout de la jouer mais fait aussi pouvoir espérer la gagner la compétition, et certains clubs seront forcément mieux armés que nous. Mais au moins en le prolongeant, on pourra toujours récupérer un peu de pièces et ça pourrait refroidir certains équipes.
 
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barisien
Ecrit le: Monday 01 April 2019, 10:09


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Stade de Reims: «On n’était pas invités à la table, mais on verra si on peut encore manger des points»
INTERVIEW Première partie de notre entretien fleuve avec David Guion, l'entraîneur du Stade de Reims

Des bruits de claquettes, des bonjours et des sourires. Voilà comment se réveille le Stade de Reims en période de trêve. Après avoir eu la politesse de nous serrer la main un par un, joueurs, membres du staff et jeunes de la formation sont partis prendre un petit-déjeuner comme c’est toujours le cas une fois par semaine. « Un truc qu’on a instauré l’année dernière », quand le club survolait la Ligue 2, confie le coach David Guion, mains dans les poches et regard au loin.

Il fait beau, le soleil brille. Un matin printanier qui renvoie à la saison de Reims, actuel 5e de L1, dont le succès tient beaucoup à son entraîneur depuis 2017-18. Ça valait bien un entretien fleuve en deux parties, dont voici la première.

Elle se passe pas mal cette première saison en L1 pour vous..
On est vraiment satisfaits parce qu’à l’origine, l’objectif du club, ça reste le maintien. Si on m’avait dit au mois d’août qu’en février l’équipe serait maintenue, j’aurais crié au fou. Donc voilà, on vit une très belle saison.

Le début d’automne a été laborieux. Vous avez eu peur de la saison galère ?
Non, je n’ai jamais eu un sentiment de peur. A chaque fois, j’ai essayé de trouver des objectifs précis. Et en début de saison, après cette longue trêve, ce qui m’intéressait c’était de garder cette dynamique de la saison dernière et d’intégrer les nouveaux joueurs pour leur faire comprendre aux nouveaux quelle était notre philosophie. Une saison ça se construit et on avait changé pas mal de joueurs notamment sur le plan défensif. On était conscients qu’on allait bâtir notre saison. Les semaines de préparation et d’entraînement étaient bonnes.

Vous disiez l’année dernière ne pas vous expliquer pas votre super saison en Ligue 2. Qu’en est-il de cette année ?
C’est difficile parce qu’on est à nouveau en train de vivre quelque chose de fort, surtout pour un promu. Aujourd’hui, quand on connaît la concurrence qu’il peut y avoir, quand on connaît le budget des clubs – qui sont pour certains derrière nous ou en concurrence avec nous dans cette partie de classement – on s’aperçoit que ce que font les joueurs, ce n’est plus de la performance mais de la super-performance. Et ça depuis deux ans. L’année dernière on était le 6e budget de Ligue 2 et on a survolé le championnat. Cette année on a le 14e budget et on est très, très bien placés. On sait souvent que par rapport au budget, c’est + 2 ou -2 [places]. +2 si on performe et -2 si on est moins bien.

On a déjà vu des dirigeants et coach de L1 se plaindre de la différence de budget avec les grosses machines du championnat. Là, on voit que c’est possible de performer sans avoir un budget colossal. C’est important, la structure d’un club ?
Oui, c’est important. Ce qui fait la force du Stade de Reims aujourd’hui, c’est la stabilité de la gouvernance, puisque Jean-Pierre Caillot et Didier Perrin sont là depuis plus de 15 ans. Il y a une stabilité sportive aussi parce que le directeur de la formation est là depuis 8 ans. Ici, le staff médical est là depuis de nombreuses années, la cellule de performance aussi. En fin de compte il n’y a que le staff technique qui bouge. Et cette stabilité, c’est un gage de réussite inévitable et de performance, c’est sûr.

Parlant de réussite, on vous découvre à 51 ans, vous enchaînez une deuxième saison de haut niveau. Pourtant votre carrière d’entraîneur, elle remonte à très loin…
Je passais mes diplômes d’entraîneur quand j’étais stagiaire pro à Lille comme joueur. Et j’ai pris ma première équipe, une équipe senior, quand j’avais 19 ans à Lille. Alors que j’étais dans ma première année professionnelle.

Comment on gère à 19 ans un groupe de joueurs plus âgés ? Comment on est légitime ?
En proposant des choses intéressantes sur le terrain. C’est toujours pareil, en amateur ou en pro, à partir du moment où les garçons sentent qu’ils peuvent progresser, qu’il y a des choses à prendre et à apprendre, ils adhèrent.

On sent que la psychologie prend une place importante dans votre travail…
(Il coupe) Elle n’a pas une place plus importante que d’autres composantes. Elle reste une composante de la performance, elle est essentielle mais pas au-dessus de l’aspect tactique, technique, physique ou stratégique. Ce qui est important ça reste les aspects technico-tactiques, les principes de jeu, le terrain et puis de mettre tout ça en place. On est sur une vision plutôt globale. Et si en plus de ça, on peut intégrer une dimension mentale, c’est une bonne chose.

Vous organisez quand même des séances d’entraînement uniquement orientées vers l’aspect psychologique. En quoi ça consiste ?
Tout simplement si je veux un entraînement où il y a de l’engagement, je vais mettre des formes jouées qui vont répondre à ça. Si je veux un entraînement où il y a de la créativité, je vais pas faire la même chose que s’il y a des entraînements sur l’engagement et l’agressivité. Donc c’est ce genre de paramètres, mais tous les entraîneurs font ça.

Vous vous considérez plus comme un manager à l’anglaise qui supervise un peu tout ou comme un coach qui s’occupe de son domaine ?
Je suis que sur le pôle sportif professionnel, j’ai une très bonne relation avec le directeur de la formation, on a des échanges sur la manière dont il mène sa politique sportive, je lui donne des conseils mais n’interviens que s’il me le demande. Sinon je suis concentré et responsable sur la politique sportive du groupe pro.

La formation c’est de là d’où vous veniez avant de prendre les pros. Quelle part de votre réussite vous accordez au fait de connaître le club, les joueurs, etc. ?
J’ai toujours dit que je voulais passer par la formation. Ça m’a permis de me construire. J’envisageais pas un autre chemin. La formation m’a appris à découvrir le joueur et surtout de voir comment on pouvait le faire progresser et comment on pouvait l’amener au bout de sa marge de progression. Donc ça me semblait être un très bon chemin pour moi avant de prendre une équipe pro.

Maximiser le potentiel d’un joueur quand on entraîne un club à petit budget, c’est cohérent…
C’est important. Aujourd’hui ce que j’aime, c’est avant tout de faire progresser mes joueurs. Ici, c’est un environnement que je connais très bien, j’ai été le directeur du centre pendant cinq ans donc les jeunes, je les connais. Ça permet de faire progresser des garçons, de promouvoir des garçons. L’année dernière, c’était Siebatcheu qui est parti à Rennes. Cette année, c’est Oudin, qui vient aussi du centre de formation, qui performe. Ce sont des jeunes que j’avais et que je continue de faire progresser en pro pour que le club continue de récupérer sur investissement.

Leonardo Jardim disait, à l’époque où il n’avait encore rien gagné avec Monaco, que ses trophées, c’était de voir les joueurs qu’il avait lancés jouer dans des très grands clubs. Vous partagez cet avis ?
Ouais, en effet pour un entraîneur, c’est toujours valorisant de faire progresser un joueur et de le voir partir pour mieux ou arriver en équipe de France et dans les équipes nationales en général. C’est vraiment une grande satisfaction. Ce qui est vraiment plaisant aussi c’est qu’on a aussi un Yunis Abdelhamid, 31 ans, qui retourne en sélection après l’avoir quittée après de nombreux mois, Alaixys Romao, 35 ans, qui grâce à sa super saison retourne en sélection. Ce sont des choses qui sont valorisantes pour tout un staff parce que ça veut dire que le joueur est dans un cadre qui l’épanouit.

Comment on fait progresser des joueurs en général ?
En lui apportant de la confiance pour qu’il puisse évoluer. D’abord le convaincre de ses qualités, ses points forts. Lui faire comprendre ce qu’il peut apporter à l’équipe. Et quand ça marche, qu’il commence à prendre confiance en lui, commencer à le faire travailler sur ses points faibles. Il faut bien connaître son joueur.

L’exemple c’est Rémi Oudin. Récemment contre Dijon, il a eu six occasions nettes, très sincèrement c’est un garçon est très adroit à l’entraînement… Sur les six, il en met quatre minimum. Mais ce soir-là, hélas, ça voulait pas rentrer. Mais je le connais parfaitement et sais qu’à n’importe quel moment, il peut être efficace. Donc c’était important de continuer à lui apporter du soutien, à le laisser sur le terrain, à lui faire prendre conscience que les gestes qu’il avait fait, c’était ceux qu’il fallait tenter. Et le match d’après, il nous donne la victoire avec un but magnifique contre Nantes.

Vous êtes sur une série d’invincibilité que seul le FC Barcelone surpasse. Là, il y a eu une trêve internationale. Ce genre de pause quand on est dans un contexte positif, c’est un ennemi ?
Non, on en avait besoin.On avait besoin de prendre un peu de recul, tous. Les joueurs, le staff et moi-même pour bien analyser ce début d’année merveilleux. Et d’un point de vue aussi athlétique, il y avait aussi un besoin de baisser les charges de travail. De reprendre un petit peu le ludique, de laisser un peu le cerveau des joueurs tranquille. On avait besoin de ça je pense, pour savoir aussi où on va aller dans ces neuf derniers matchs. Optimiser cette mini-trêve à tous les niveaux, c’est important.

Comment éviter que les joueurs se démobilisent sur cette période ?
On est vigilants sur les détails, que les garçons soient toujours impliqués. On fait attention à l’ambiance du vestiaire, sur ce qu’on fait, sur la qualité des entraînements. Le baromètre, c’est ça : les entraînements. C’est plein de détails qui font que le groupe n’a pas le droit de se démobiliser parce qu’ils sentent qu’autour d’eux il y a de l’exigence.

Ça va être quoi l’objectif de la fin de saison, essayer de gratter un peu plus ?
Ouais, on a hâte… On est content de rentrer dans cette dernière ligne droite. Je veux voir comment mes joueurs vont réagir pendant ces neuf matchs qui sont vraiment super intéressants à jouer. Je veux voir leur comportement, leur capacité à se transcender parce que ça va être le moment. Et aussi à garder leur calme car on va rentrer dans des matchs à enjeux, où ça va être difficile.

C’est bien d’avoir des Martin, Romao dans ces moments-là…
Oui, parce qu’il n’y a que Marvin et Alaixys qui ont connu le Top 5, en France en tout cas. c’est important qu’ils fassent partager leur expérience. Mais l’idée c’est de continuer comme on le fait, prendre les matchs un par un et prendre du plaisir et tout faire pour gagner ce match-là, toujours avec beaucoup d’ambition, beaucoup d’humilité.

On vous sent très enthousiaste.
Oui, je suis franchement content d’aborder cette dernière ligne droite avec les joueurs. C’est pour ça que cette trêve a fait du bien pour, se vider psychologiquement. Au début c’est quand même assez lourd. Maintenant c’est que du bonheur, on était en L2 l’année dernière, on est promus. On n’était pas invités à la table, on verra si on peut encore manger des points. Il reste un quart de championnat, neuf matchs, 27 points. C’est loin d’être fini. J’ai envie d’optimiser le potentiel de mon groupe et de voir jusqu’où il peut aller.

>> Retrouvez la deuxième partie de l'entretien avec David Guion dès mardi sur 20 Minutes.
 
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rem804
Ecrit le: Monday 01 April 2019, 21:53


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CITATION (barisien @ Monday 01 April 2019, 10:09)
Stade de Reims: «On n’était pas invités à la table, mais on verra si on peut encore manger des points»
INTERVIEW Première partie de notre entretien fleuve avec David Guion, l'entraîneur du Stade de Reims

Des bruits de claquettes, des bonjours et des sourires. Voilà comment se réveille le Stade de Reims en période de trêve. Après avoir eu la politesse de nous serrer la main un par un, joueurs, membres du staff et jeunes de la formation sont partis prendre un petit-déjeuner comme c’est toujours le cas une fois par semaine. « Un truc qu’on a instauré l’année dernière », quand le club survolait la Ligue 2, confie le coach David Guion, mains dans les poches et regard au loin.

Il fait beau, le soleil brille. Un matin printanier qui renvoie à la saison de Reims, actuel 5e de L1, dont le succès tient beaucoup à son entraîneur depuis 2017-18. Ça valait bien un entretien fleuve en deux parties, dont voici la première.

Elle se passe pas mal cette première saison en L1 pour vous..
On est vraiment satisfaits parce qu’à l’origine, l’objectif du club, ça reste le maintien. Si on m’avait dit au mois d’août qu’en février l’équipe serait maintenue, j’aurais crié au fou. Donc voilà, on vit une très belle saison.

Le début d’automne a été laborieux. Vous avez eu peur de la saison galère ?
Non, je n’ai jamais eu un sentiment de peur. A chaque fois, j’ai essayé de trouver des objectifs précis. Et en début de saison, après cette longue trêve, ce qui m’intéressait c’était de garder cette dynamique de la saison dernière et d’intégrer les nouveaux joueurs pour leur faire comprendre aux nouveaux quelle était notre philosophie. Une saison ça se construit et on avait changé pas mal de joueurs notamment sur le plan défensif. On était conscients qu’on allait bâtir notre saison. Les semaines de préparation et d’entraînement étaient bonnes.

Vous disiez l’année dernière ne pas vous expliquer pas votre super saison en Ligue 2. Qu’en est-il de cette année ?
C’est difficile parce qu’on est à nouveau en train de vivre quelque chose de fort, surtout pour un promu. Aujourd’hui, quand on connaît la concurrence qu’il peut y avoir, quand on connaît le budget des clubs – qui sont pour certains derrière nous ou en concurrence avec nous dans cette partie de classement – on s’aperçoit que ce que font les joueurs, ce n’est plus de la performance mais de la super-performance. Et ça depuis deux ans. L’année dernière on était le 6e budget de Ligue 2 et on a survolé le championnat. Cette année on a le 14e budget et on est très, très bien placés. On sait souvent que par rapport au budget, c’est + 2 ou -2 [places]. +2 si on performe et -2 si on est moins bien.

On a déjà vu des dirigeants et coach de L1 se plaindre de la différence de budget avec les grosses machines du championnat. Là, on voit que c’est possible de performer sans avoir un budget colossal. C’est important, la structure d’un club ?
Oui, c’est important. Ce qui fait la force du Stade de Reims aujourd’hui, c’est la stabilité de la gouvernance, puisque Jean-Pierre Caillot et Didier Perrin sont là depuis plus de 15 ans. Il y a une stabilité sportive aussi parce que le directeur de la formation est là depuis 8 ans. Ici, le staff médical est là depuis de nombreuses années, la cellule de performance aussi. En fin de compte il n’y a que le staff technique qui bouge. Et cette stabilité, c’est un gage de réussite inévitable et de performance, c’est sûr.

Parlant de réussite, on vous découvre à 51 ans, vous enchaînez une deuxième saison de haut niveau. Pourtant votre carrière d’entraîneur, elle remonte à très loin…
Je passais mes diplômes d’entraîneur quand j’étais stagiaire pro à Lille comme joueur. Et j’ai pris ma première équipe, une équipe senior, quand j’avais 19 ans à Lille. Alors que j’étais dans ma première année professionnelle.

Comment on gère à 19 ans un groupe de joueurs plus âgés ? Comment on est légitime ?
En proposant des choses intéressantes sur le terrain. C’est toujours pareil, en amateur ou en pro, à partir du moment où les garçons sentent qu’ils peuvent progresser, qu’il y a des choses à prendre et à apprendre, ils adhèrent.

On sent que la psychologie prend une place importante dans votre travail…
(Il coupe) Elle n’a pas une place plus importante que d’autres composantes. Elle reste une composante de la performance, elle est essentielle mais pas au-dessus de l’aspect tactique, technique, physique ou stratégique. Ce qui est important ça reste les aspects technico-tactiques, les principes de jeu, le terrain et puis de mettre tout ça en place. On est sur une vision plutôt globale. Et si en plus de ça, on peut intégrer une dimension mentale, c’est une bonne chose.

Vous organisez quand même des séances d’entraînement uniquement orientées vers l’aspect psychologique. En quoi ça consiste ?
Tout simplement si je veux un entraînement où il y a de l’engagement, je vais mettre des formes jouées qui vont répondre à ça. Si je veux un entraînement où il y a de la créativité, je vais pas faire la même chose que s’il y a des entraînements sur l’engagement et l’agressivité. Donc c’est ce genre de paramètres, mais tous les entraîneurs font ça.

Vous vous considérez plus comme un manager à l’anglaise qui supervise un peu tout ou comme un coach qui s’occupe de son domaine ?
Je suis que sur le pôle sportif professionnel, j’ai une très bonne relation avec le directeur de la formation, on a des échanges sur la manière dont il mène sa politique sportive, je lui donne des conseils mais n’interviens que s’il me le demande. Sinon je suis concentré et responsable sur la politique sportive du groupe pro.

La formation c’est de là d’où vous veniez avant de prendre les pros. Quelle part de votre réussite vous accordez au fait de connaître le club, les joueurs, etc. ?
J’ai toujours dit que je voulais passer par la formation. Ça m’a permis de me construire. J’envisageais pas un autre chemin. La formation m’a appris à découvrir le joueur et surtout de voir comment on pouvait le faire progresser et comment on pouvait l’amener au bout de sa marge de progression. Donc ça me semblait être un très bon chemin pour moi avant de prendre une équipe pro.

Maximiser le potentiel d’un joueur quand on entraîne un club à petit budget, c’est cohérent…
C’est important. Aujourd’hui ce que j’aime, c’est avant tout de faire progresser mes joueurs. Ici, c’est un environnement que je connais très bien, j’ai été le directeur du centre pendant cinq ans donc les jeunes, je les connais. Ça permet de faire progresser des garçons, de promouvoir des garçons. L’année dernière, c’était Siebatcheu qui est parti à Rennes. Cette année, c’est Oudin, qui vient aussi du centre de formation, qui performe. Ce sont des jeunes que j’avais et que je continue de faire progresser en pro pour que le club continue de récupérer sur investissement.

Leonardo Jardim disait, à l’époque où il n’avait encore rien gagné avec Monaco, que ses trophées, c’était de voir les joueurs qu’il avait lancés jouer dans des très grands clubs. Vous partagez cet avis ?
Ouais, en effet pour un entraîneur, c’est toujours valorisant de faire progresser un joueur et de le voir partir pour mieux ou arriver en équipe de France et dans les équipes nationales en général. C’est vraiment une grande satisfaction. Ce qui est vraiment plaisant aussi c’est qu’on a aussi un Yunis Abdelhamid, 31 ans, qui retourne en sélection après l’avoir quittée après de nombreux mois, Alaixys Romao, 35 ans, qui grâce à sa super saison retourne en sélection. Ce sont des choses qui sont valorisantes pour tout un staff parce que ça veut dire que le joueur est dans un cadre qui l’épanouit.

Comment on fait progresser des joueurs en général ?
En lui apportant de la confiance pour qu’il puisse évoluer. D’abord le convaincre de ses qualités, ses points forts. Lui faire comprendre ce qu’il peut apporter à l’équipe. Et quand ça marche, qu’il commence à prendre confiance en lui, commencer à le faire travailler sur ses points faibles. Il faut bien connaître son joueur.

L’exemple c’est Rémi Oudin. Récemment contre Dijon, il a eu six occasions nettes, très sincèrement c’est un garçon est très adroit à l’entraînement… Sur les six, il en met quatre minimum. Mais ce soir-là, hélas, ça voulait pas rentrer. Mais je le connais parfaitement et sais qu’à n’importe quel moment, il peut être efficace. Donc c’était important de continuer à lui apporter du soutien, à le laisser sur le terrain, à lui faire prendre conscience que les gestes qu’il avait fait, c’était ceux qu’il fallait tenter. Et le match d’après, il nous donne la victoire avec un but magnifique contre Nantes.

Vous êtes sur une série d’invincibilité que seul le FC Barcelone surpasse. Là, il y a eu une trêve internationale. Ce genre de pause quand on est dans un contexte positif, c’est un ennemi ?
Non, on en avait besoin.On avait besoin de prendre un peu de recul, tous. Les joueurs, le staff et moi-même pour bien analyser ce début d’année merveilleux. Et d’un point de vue aussi athlétique, il y avait aussi un besoin de baisser les charges de travail. De reprendre un petit peu le ludique, de laisser un peu le cerveau des joueurs tranquille. On avait besoin de ça je pense, pour savoir aussi où on va aller dans ces neuf derniers matchs. Optimiser cette mini-trêve à tous les niveaux, c’est important.

Comment éviter que les joueurs se démobilisent sur cette période ?
On est vigilants sur les détails, que les garçons soient toujours impliqués. On fait attention à l’ambiance du vestiaire, sur ce qu’on fait, sur la qualité des entraînements. Le baromètre, c’est ça : les entraînements. C’est plein de détails qui font que le groupe n’a pas le droit de se démobiliser parce qu’ils sentent qu’autour d’eux il y a de l’exigence.

Ça va être quoi l’objectif de la fin de saison, essayer de gratter un peu plus ?
Ouais, on a hâte… On est content de rentrer dans cette dernière ligne droite. Je veux voir comment mes joueurs vont réagir pendant ces neuf matchs qui sont vraiment super intéressants à jouer. Je veux voir leur comportement, leur capacité à se transcender parce que ça va être le moment. Et aussi à garder leur calme car on va rentrer dans des matchs à enjeux, où ça va être difficile.

C’est bien d’avoir des Martin, Romao dans ces moments-là…
Oui, parce qu’il n’y a que Marvin et Alaixys qui ont connu le Top 5, en France en tout cas. c’est important qu’ils fassent partager leur expérience. Mais l’idée c’est de continuer comme on le fait, prendre les matchs un par un et prendre du plaisir et tout faire pour gagner ce match-là, toujours avec beaucoup d’ambition, beaucoup d’humilité.

On vous sent très enthousiaste.
Oui, je suis franchement content d’aborder cette dernière ligne droite avec les joueurs. C’est pour ça que cette trêve a fait du bien pour, se vider psychologiquement. Au début c’est quand même assez lourd. Maintenant c’est que du bonheur, on était en L2 l’année dernière, on est promus. On n’était pas invités à la table, on verra si on peut encore manger des points. Il reste un quart de championnat, neuf matchs, 27 points. C’est loin d’être fini. J’ai envie d’optimiser le potentiel de mon groupe et de voir jusqu’où il peut aller.

>> Retrouvez la deuxième partie de l'entretien avec David Guion dès mardi sur 20 Minutes.

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barisien
Ecrit le: Tuesday 02 April 2019, 18:32


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David Guion: «On doit faire en sorte que l’environnement des matchs de L1 soit beaucoup plus festif»
INTERVIEW Deuxième partie de notre entretien avec David Guion, entraîneur du Stade de Reims

L'entraîneur de Reims analyse la Ligue 1 et le foot français
Il pointe aussi ses lacunes et érige la Bundesliga en modèle à suivre
Après avoir pris repris avec grand succès le Stade de Reims en Ligue 2, David Guion découvre cette année les joies de la Ligue 1 sur le banc des rouges et blanc. Au vu de la saison de son équipe, à la lutte pour les places européennes, on est en droit de croire que la bascule L1-L2 s’est faite sans mal. Fort de ces trois quarts de saison prometteurs, Guion livre en seconde partie d’interview ses premières impressions sur l’élite, ses individualités, sa densité mais aussi ses lacunes.

C’est comment, la Ligue 1 ?
C’est ce que j’avais expliqué en fin de saison dernière. Pour moi le gros changement par rapport à la Ligue 2 c’est cet environnement médiatique. Après bien sûr on rencontre des joueurs avec des qualités individuelles exceptionnelles qui peuvent déverrouiller des matchs à eux seuls. Mais voilà, on s’attache toujours comme en Ligue 2… Là je prépare Strasbourg comme si j’allais préparer un match à Orléans l’année dernière. Je cherche les mêmes choses, ce qu’il faut attaquer, où il faut faire attention. Dans le travail en lui-même, pas grand-chose ne change. Après, il faut savoir appréhender tout l’environnement, qui soit interne ou externe, de façon à bien protéger son groupe et qu’on puisse continuer à progresser sans être trop pollué.

Que faites-vous pour vous adapter à ces individualités ? Les Neymar, Mbappé, Pépé, etc., vous avez des stratégies contre eux ?
Vous savez, on peut pas… On essaye toujours de trouver des solutions collectives. Parce que si on joue ces équipes-là, si on essaye de faire des choses en se focalisant sur l’individu on va manquer de réponses. On essaye de trouver la solution d’un point de vue collectif en mettant en place un plan de jeu et pour l’instant ça nous réussit pas trop mal.

C’est une erreur donc pour vous de se focaliser sur les individualités adverses ?
Ça dépend, il faut être en capacité de réduire les points forts de l’équipe adverse, sans négliger non plus sa propre identité. C’est des choses qu’on a bien fait contre Lyon, contre Lille à l’aller, donc voilà, on a essayé de réduire leurs points forts tout en étant nous-mêmes sur des moments du match et c’est à travers ces matchs que les joueurs prennent confiance.

On évoquait la dernière fois la progression des joueurs notamment les plus expérimentés. Des trentenaires qui tournent à fond on en voit énormément en Italie, peut-être un peu moins chez nous. Comment l’expliquer ?
Je pense que par rapport au foot italien, nous les garçons quand ils ont 16, 17, 18 ans ils jouent déjà. En Italie faut attendre 22, 23 ans pour jouer à moins d’avoir un phénomène comme là dernièrement Moise Kean. Sinon, pas avant 22, 23 ans. Ce qui fait que les joueurs n’ont pas tout tout de suite, et ils arrivent un petit peu plus tard et ils sont très bon à la trentaine. Nous, on est un pays formateur, on leur donne leur chance très tôt et au bout de 22, 23, 24 ans ils veulent déjà chercher ailleurs autre chose… Donc le fonctionnement n’est pas le même.

Vous parlez donc des individualités comme un des points forts de notre championnat. Quelles en sont les autres forces, quelles en sont les faiblesses ?
Je pense qu’on a un championnat très dense, c’est une certitude. On a un championnat où on a quelques individualités qui font la différence dans les grandes équipes et puis on a un championnat qui a mon sens, tactiquement est aussi relevé parce que c’est très dur de gagner un match en Ligue 1. A part le PSG, on sait qu’on est tous très proches, on sait qu’on peut gagner contre tout le monde et perdre contre tout le monde. Il y a cette particularité dans ce championnat de Ligue 1.

Qu’est-ce qu’il manque encore à ce championnat pour évoluer un cran au-dessus ?
Peut-être prendre un petit peu… Je pense que ce qui serait vraiment intéressant ce serait se tourner vers ce championnat allemand où je trouve qu’il y a tout un environnement qui permet aujourd’hui aux joueurs de jouer libérés, de jouer pour aller marquer un but de plus, avec de l’intensité. Il faut faire en sorte que l’environnement autour des matchs soit beaucoup plus festif que ce qu’il ne l’est en Ligue 1. En Espagne c’est la culture du jeu, en Italie c’est la culture du résultat et en Angleterre celle de l’intensité. Je trouve que l’Allemagne réunit ces trois aspects-là et dans un superbe environnement, les stades sont pleins. Il faut qu’on se tourne vers ça.

Paradoxalement c’est l’un des footballs, sinon le football vers lequel on se tourne le moins, parmi ceux que vous citez…
Parce que tout simplement très peu de joueurs étrangers qui viennent en Allemagne, peut-être aussi parce que le pouvoir économique est moins important qu’en Angleterre. Mais en Angleterre, si on enlève les matchs du Top 6, les matchs sont pas obligatoirement très, très intéressants… Tandis qu’en Allemagne, Wolfsburg qui doit être 12 ou 14e… Schalke aussi, tout ça c’est des belles équipes et des stades magnifiques.

Vous avez l’air d’accorder beaucoup d’importance à l’ambiance dans les stades…
Oui, oui. C’est un spectacle, faut pas l’oublier. Sur la pelouse, autour. C’est important pour les joueurs, c’est une source de motivation extrinsèque qui est à mon avis déterminante.

Que pensez-vous de la gestion de nos supporters, de nos ultras en France ?
Ça dépend de qui on juge, de quel club. Il y a des clubs qui sont vraiment très ancrés. Après il faut faire attention aussi en France, les supporters sont là pour soutenir leur club dans les bons, les mauvais moments, et faut pas qu’ils sortent de ce cadre. Il faut juste faire attention à ça. Après on a quelques clubs emblématiques en France aussi, mais pas suffisamment encore. Il y a encore beaucoup de clubs qui doivent faire des efforts pour attirer leurs supporters.

On n’est pas encore près de voir un mur jaune en L1.
Tout doucement il y a des clubs français qui quand même y arrivent un peu… Mais on n’en est pas encore là. Il y a quatre, cinq clubs en France, on devrait en avoir plus. Sur la seconde partie de classement, à part Nantes, il n’y a pas beaucoup d’équipes qui ont un engouement populaire exceptionnel.

Pour rester sur ces influences étrangères, beaucoup de coachs étrangers ont entraîné en L1 ces dernières années. On les a beaucoup opposés aux entraîneurs français. Comment vous les accueillez, vous ?
Ce qui est intéressant, c’est quand ils apportent une philosophie différente et que nous ça nous interpelle, on regarde. Ça peut être très enrichissant. On s’aperçoit que ces derniers temps, y’a pas eu énormément de bonnes pioches puisque je crois que tous les entraîneurs [étrangers] qui étaient là l’année dernière, tous sont sortis donc c’est pas facile. Notre championnat est très difficile. Maintenant, ces garçons-là si c’est pour apporter quelque chose, si ça nourrit notre championnat bien sûr il faut ne pas les négliger et leur ouvrir la porte. Si ça permet de développer et d’optimiser notre championnat.

Vous avez brièvement côtoyé Claudio Ranieri. Qu’en gardez-vous ?
Ouais, j’avais bien aimé parce que j’y étais allé pour mon BEPF à l’époque. Et j’avais beaucoup aimé les échanges qu’on avait eus ensemble. On sentait que c’était quelqu’un de très rigoureux qui savait ce qu’il voulait faire et encore une fois ce que j’ai beaucoup aimé quand je lui ai demandé des conseils, il m’a dit « surtout j’ai qu’un seul conseil à te donner, sois toi-même ». Et il a raison, parce qu’en fin de compte on est unique et il faut vraiment faire soi-même sa méthodologie par rapport à son environnement, son caractère, sa personnalité et puis essayé d’optimiser tout ça.
 
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Ceranninho
Ecrit le: Tuesday 02 April 2019, 18:44


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suprem 51
Ecrit le: Tuesday 02 April 2019, 20:39


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cyril4u
Ecrit le: Wednesday 03 April 2019, 06:46


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Gooooal
Ecrit le: Thursday 11 April 2019, 18:45


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David Guion suite à son expulsion lors du match Strasbourg Reims par le sublime arbitre Jérémy Stinat, l'homme qui désigne le point de pénalty et qui en fait dit non 3 minutes après par simple contradiction interne, a été sanctionné de 2 matchs de suspension de terrain avec sursis !

Monsieur le Coach, vous devez vous tenir à carreau, l'arbitre lui ce n'est pas nécessaire !
 
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PKREIMS
Ecrit le: Thursday 11 April 2019, 19:03


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CITATION (Gooooal @ Thursday 11 April 2019, 18:45)
David Guion suite à son expulsion lors du match Strasbourg Reims par le sublime arbitre Jérémy Stinat, l'homme qui désigne le point de pénalty et qui en fait dit non 3 minutes après par simple contradiction interne, a été sanctionné de 2 matchs de suspension de terrain avec sursis !

Monsieur le Coach, vous devez vous tenir à carreau, l'arbitre lui ce n'est pas nécessaire !

Ca prouve bien qu'il n'a pas tenu des propos déplacés et que l'arbitre n'a pas chargé dans son rapport. Peut être se sentait il morveux ? En tout cas c'est tant mieux pour lui et pour nous.
 
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lacouture.49
Ecrit le: Saturday 27 April 2019, 11:44


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bonjour, si quelqu'un à le texte entier, je suis preneur en mp; merci

https://abonne.lunion.fr/id60903/article/20...par-ses-anciens
 
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cyril4u
Ecrit le: Friday 03 May 2019, 06:51


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Comme MonDoudDou, Guy est nommé aux Trophées UNFP de L1 cette année. Peut-il faire le doublé avec sa vitoire en L2 ????
Avec lui, y'a Tuchel, donc déjà -1 tongue.gif
 
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fontaine13
Ecrit le: Friday 03 May 2019, 07:43


Grand Maître Stadiste


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CITATION (cyril4u @ Friday 03 May 2019, 06:51)
Comme MonDoudDou, Guy est nommé aux Trophées UNFP de L1 cette année. Peut-il faire le doublé avec sa vitoire en L2 ????
Avec lui, y'a Tuchel, donc déjà -1  :P

Et aussi Génesio qui en plus n est pas prolongé a Lyon , ça devrait se joué entre Laurey , Galtier et Guion .
 
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arthur rimbo
Ecrit le: Friday 03 May 2019, 08:33


Arthur R.


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CITATION (fontaine13 @ Friday 03 May 2019, 07:43)
CITATION (cyril4u @ Friday 03 May 2019, 06:51)
Comme MonDoudDou, Guy est nommé aux Trophées UNFP de L1 cette année. Peut-il faire le doublé avec sa vitoire en L2 ????
Avec lui, y'a Tuchel, donc déjà -1  tongue.gif

Et aussi Génesio qui en plus n est pas prolongé a Lyon , ça devrait se joué entre Laurey , Galtier et Guion .

Alors le vainqueur sera galette, au vu de la saison lilloise!
Et du chemin parcouru, depuis son arrivée en milieu de saison dernière.
 
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874 réponses depuis le Saturday 23 April 2016, 19:26 Suivre ce sujet | Envoyer ce sujet | Imprimer ce sujet
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