LA     CARRIERE DE DAVID FRANCOIS

SON ÉVOLUTION - SES STATS 

 

 

David François - 31 ans - Né le 7 mars 1970 à Reims - 1m88 pour 82 kg - N°10 - David a d'abord évolué à Bétheny, avant d'intégrer le Centre de formation du Stade.   

SAISONCLUBMATCHES DE CHAMPIONNATBUTS
86-87REIMS (D2)2Réserviste. Premier match en D2 face à Guingamp. Entré en jeu à la 73e minute, David inscrit son premier but à la 86e.1
87-88REIMS (D2)5Réserviste1
88-89REIMS (D2)1Réserviste 
89-90REIMS (D2) Réserviste 
90-91REIMS (D2)275
91-92REIMS (D3)8Août-septembre 914
91-92LENS (D1)13Arrivée en octobre 911
92-93LA ROCHE (D2)   
93-94SAINT-BRIEUC (D2) 24 4
94-95SAINT-BRIEUC (D2) 19 1
95-96LOUHANS-CUIS (D2) 36 8
96-97LOUHANS-CUIS (D2) 40 9
97-98AMIENS (D2) 39 7
98-99AMIENS (D2) 36 9
99-00LAVAL (D2) 34 1
00-01LAVAL (D2) 14Août-novembre 20001
00-01REIMS (National) 17Arriv. en décembre 20004
01-02REIMS (National) 38 10
02-03REIMS (Ligue 2) 29 5

 

 

 

S O N    R E T O U R     A    R E I M S

Mercredi 6 décembre 2000 - SON RETOUR AU STADE DE REIMS 

 

Le Roi David est de retour

 

Dix ans après avoir quitté Reims, contraint et forcé, pour cause de dépôt de bilan, David François, celui qui ne voulait jouer "que pour sa région" est de retour sur ses terres, avec de l'ambition à revendre et une farouche envie de faire à nouveau vibrer Delaune… comme autrefois, lorsqu'il évoluait aux côtés de Robert Pires.

Pur produit du Centre de formation du Stade de Reims, modelé par Pierre Phelippon et Robert Sarre, le "Grand David" sait de qui tenir. Celui qui l'a poussé à entamer une carrière professionnelle n'est autre que… Carlos Bianchi lui-même ("Ce fut le premier à me faire confiance").

 

"J'ai tellement d'amour pour ce club…"

Vous l'aurez compris, David François est tout sauf un mercenaire que l'on aurait appelé à la desperado.

"Si j'avais eu le choix, confiait-il récemment au magazine, je serais resté toute ma vie à Reims. J'ai tellement d'amour pour ce club, pour cette ville. Mon enfance a été bercée par le Stade de Reims. Je suis fier d'avoir été formé dans un club aussi prestigieux.

"Tout en ayant réussi une remarquable saison 1999-2000 à la pointe de l'attaque lavalloise, l'ancien International Espoirs y est aujourd'hui barré par Cyril Rouxel, tout droit venu de la D1. Lassé de devoir se contenter de bribes de matchs, il songeait depuis quelque temps déjà à retrouver ses origines, mais ne pensait pas pouvoir le faire aussi vite. Le faible rendement de l'attaque stadiste, et la force de persuasion de Christophe Chenut auprès des dirigeants lavallois ont fait la différence… pour notre plus grand bonheur.

Globe-trotter du football à la recherche de ses racines perdues, David François revient à Reims avec la ferme intention de s'y fixer définitivement… et de retrouver la D2 au plus vite !

Vous lui feriez injure en le soupçonnant - ne serait-ce que l'espace d'une seconde – d'avoir souhaité retrouver la Cité des Sacres pour y couler des jours paisibles. Il a de l'envie à revendre, à la hauteur des lourds sacrifices qu'il a dû consentir pour retrouver sa place à la pointe de l'attaque "Rouge et Blanche".

D'ailleurs, qui sait si - un jour… - le Stade ne retrouvera pas son duo magique. Grand copain de Robert Pires, David François confie volontiers que le milieu de terrain de l'équipe de France souhaiterait, lui aussi, renouer avec ses racines. "A chaque fois que nous nous voyons, c'est notre sujet de discussion favori. Robert ne cache pas qu'il aimerait bien revenir au club pour y finir sa carrière". Alors, rêvons…M.H.                                                                                                                              

 

 

POUR LE PLAISIR...

Samedi 9 décembre 2000 - STADE DE REIMS - ISTRES : 2-1 (0-0) 

 

Le premier match de David François après son retour au Stade

 

     David, merci pour ces instants de bonheur !

- 16ème : centre de Denquin pour François, dont la puissante frappe croisée du gauche est détournée par Quiévreux.

- 21ème : Une-deux entre Guégan et François, qui arme sa frappe. Le ballon frôle la transversale.

- 27ème : François dévie de la tête pour Forest, dont la frappe pure - au ras du poteau - est détournée in-extremis par Quiévreux. 

- 29ème : placé en position de dernier défenseur, Seghiri sèche François alors qu’il filait au but. Le défenseur istréen n’hérite que d’un carton jaune.  

- 38ème Seghiri récidive sur Forest. Cette fois, M. Desessart - à l’arbitrage hésitant samedi soir - voit rouge.

- 45ème : lancé en profondeur par Ducourtioux, François reprend en première intention. Quiévreux met son corps en opposition.  

- 53ème : Centre de Ducourtioux depuis l’aile droite, après un excellent travail de Denquin. Talonnade de Guégan. Reprise en demi-volée de François qui échoue sur la barre.

- 58ème : Centre de Ducourtioux devant la cage de Quiévreux. Le puissant coup de tête de François fait mouche (1-0).

- 67ème : Coup franc tendu de François aux 20 mètres. Envolée de Quiévreux qui détourne en corner.

- 69ème : face à face sur le côté gauche entre François et Quiévreux. Le Rémois mystifie le gardien et, dans un angle impossible, loge la balle à l’intérieur du petit filet : 2-0. François tire sa révérence à la Méano, qui exulte.

- 94ème minute (90 + 4): centre de Iakovlev (entré à la 82ème). Reprise de volée de François, détournée par Quiévreux.

- 97ème minute (90 + 7) : les Rémois peuvent lever les bras au ciel. Istres, invaincu depuis le début de la saison, vient de tomber à Delaune. Et de quelle manière !

 

Nous sommes 3 000 à être encore sous le choc. On peut le dire sans pudeur : en l’espace d’une soirée, David François nous a bouleversés, a redonné une âme au vieux stade Auguste-Delaune et rendu leurs lettres de noblesse aux couleurs « Rouges et Blanches ».

On le savait talentueux, on le savait combatif, on le savait motivé… Mais rarement un joueur n’a signé son arrivée (son retour) d’une façon aussi grandiose.

Même s’il connaît jusqu’à la moindre aspérité de ce terrain (et il y en avait, samedi soir), on aurait pu penser que le « Grand David » - arrivé à Reims, jeudi seulement - n’aurait encore que trop peu de repères et d’automatismes pour pouvoir exprimer la plénitude de son talent. Lui-même redoutait de décevoir « son » public. Et pourtant ! 

Quelques échanges rapides avec Thomas Forest, son allié efficace à la pointe de l’attaque, ont suffi à ajuster les positionnements. Pour le reste, précision technique, frappe exceptionnelle et engagement de tous les instants ont fait la différence.

Désormais, le Stade ne craint plus personne. A lui seul, David François peut faire basculer une rencontre. Les passes mal ajustées, les ballons qui traînent, il les transforme en balles de but. Sachant que le collectif rémois n’est généralement pas du style à faire dans la maladresse et l’imprécision, on se dit que - cette fois - le grand Stade de Reims a, bel et bien, repris sa marche en avant vers les plus hauts sommets… et l’on en vient à regretter le départ poussif de ce début de saison, qui nous a jetés à dix longueurs du leader.

 

Standing ovation pour l’enfant prodige

Avec Dogbé (Grenoble), nous possédons maintenant le meilleur attaquant du National et, de loin, le meilleur fonds de jeu de la Division.

Samedi soir, Istres a tout bonnement été ridiculisé, les Rémois s’offrant même parfois le luxe de jouer «à la passe à dix» sur certaines phases offensives. Si l’on ajoute que le Stade n’a pourtant pas fait une partie exceptionnelle, que Jérémy Denquin et Olivier Guégan ont plutôt été en retrait, que David Ducourtioux n’a pas donné le meilleur de lui-même, qu’en sera-t-il lorsque l’équipe développera un football du niveau de celui qu’elle a déployé contre Grenoble, que Viard sera sur pied, et que les attaquants se trouveront les yeux fermés.

La défense la plus hermétique du National a encaissé autant de buts à Reims qu’au cours de toutes ses rencontres à l’extérieur. C’est, pour le moins, significatif.

Seul un coup franc devant le but, tiré en toute fin de match - alors que Malek Aït-Aila était blessé - aurait pu nous faire douter… tout comme les minutes à rallonge généreusement accordée par un arbitre un peu trop enclin à délivrer cette fameuse « prime au leader ».

Le deuxième but de David François avait sonné comme une délivrance, le coup de sifflet final fut une libération. Le stade debout, pour une standing ovation, c’était du jamais vu en National.

Willy Kiefer, notre dynamiteur allemand du début des années 80 connaissait déjà cette ambiance. 20 ans après, de retour en Champagne l’espace d’une soirée, il a appris que le public ne l’avait pas oublié, mais aussi que le football était toujours un sport Roi dans la Ville des Sacres.

M.H.

 

 

Pizza Minute David François

Un nouveau concept de franchise : la pizza recyclée

 

David François et Nicolas Lech ont le sens des économies

 

Si ça vous dit toujours...  

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