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L E    M E R C A T O   H I V E R N A L   D E   R E I M S

 

LES COULISSES
DES NÉGOS



Le défenseur Abdelhamid El Kaoutari (Palerme) et l'attaquant Alhassane Bangoura (Rayo Vallecano) débarquent à Reims sous forme de prêts jusqu’à la fin de la saison.
Carrasso (Johann), le troisième gardien de Metz, bénéficie, quant à lui, d'un contrat de 18 mois.,

El Kaoutari peut évoluer en tant que défenseur central ou milieu récupérateur. Il connait bien la L1 pour avoir longtemps évolué à Montpellier. Il n'a disputé que 7 rencontres cette saison avec Palerme.
"En Italie, explique-t-il, ça ne s'est pas très bien passé. Je voulais revenir en France pour me relancer. Pourquoi Reims ? C'est la seule équipe à m'avoir ouvert les portes de la Ligue 1". Même s'il est à court de compétition, ce devrait être un bon renfort.

Bangoura
(Rayo Vallecano) était devenu indésirable dans son club. En froid avec son entraîneur, l'international guinéen espère que son passage à Reims sera un tremplin vers la Premier League anglaise.
Souhaitons que l'air de la Champagne le revivifie, car il n'a pas marqué depuis 16 matchs. Autrement dit, depuis le début de saison...

Enfin, Carrasso (Johann), 27 ans, était le troisième gardien de Metz. Il portait le maillot messin depuis 2012. Il y a disputé 87 matchs, mais aucun cette saison. Il fut surtout employé à l'époque où le FC Metz évoluait en National, puis en L2 il y a deux ans.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Thievy Guivane Bifouma Gouombas Koulossa. Appelez-le plutôt "Shampoing"

BIFOUMA, le Balotelli français
C
21/02/2016 - Il est souvent rentré en retard de ses vacances. Il a multiplié les retards à l'entraînement sans payer les amendes. Son entourage est très encombrant. Il a une mentalité d'enfant. Mais il est aussi un joueur surdoué. Voici pourquoi le Rémois Thievy Bifouma est «le Balotelli français», selon son ancien coach Pepe Mel.

DES SOUCIS À L'ENTRAÎNEMENT
"C’est un gamin difficile à faire entrer dans un collectif et la discipline qui va avec», nous explique Pepe Mel qui l’a dirigé six mois à West Bromwich Albion et l’a qualifié de «Balotelli français» pour ses qualités… et ses défauts. En conflit permanent avec l’Espanyol, le joueur a été mis à l’amende par le club à trois reprises (janvier 2014, août 2014, juillet 2015) pour être rentré de vacances avec un retard allant jusqu'à dix jours sans explications. «Il est inexcusable. Ce n’est pas comme ça qu’il arrivera à se faire transférer comme il le veut», pestait alors le président Joan Collet.

Au quotidien, il a multiplié les retards à l’entraînement, de l’ordre de 30 minutes tout de même, refusant de payer les amendes mises en place par les joueurs. Ce qui a eu l'effet de le marginaliser dans un vestiaire «qui ne veut plus le voir» comme nous l’explique Maria Carmen Juarez, qui suit le club au quotidien pour le Mundo Deportivo. Prêté à Grenade où il jouait très peu (183 minutes de jeu), il a refusé de faire les étirements en fin de session et a quitté le terrain sans l’accord de José Ramon Sandoval qui le lui a vertement reproché. En accord avec l’Espanyol, le club andalou a alors mis fin à son prêt et c’est la raison pour laquelle Reims a pu le récupérer (avec option d’achat d’environ 900 000 euros). «De toute façon, plus personne n’en veut en Espagne», lâche notre confrère catalane.

DES PROBLÈMES EXTRASPORTIFS

Thievy Bifouma (23 ans) a aussi fait parler de lui hors des terrains. Début 2014, il n’est pas allé à l’entraînement pendant cinq jours. Les médecins de l’Espanyol ont diagnostiqué une crise de panique, symbolique de cette "sensibilité à fleur de peau" mise en avant par son sélectionneur Claude Le Roy.
Prêté à Las Palmas lors de l’été 2013, il a été arrêté pour défaut de ceinture de sécurité au volant. Le problème, c’est qu’il a présenté un faux permis à la police. Jugé coupable, il a été condamné à payer 12 600 euros d’amende. Combinées à son tempérament compliqué, ces affaires font tâche dans son dossier.
"Nous avons eu connaissance des problèmes qu’il a rencontrés au cours de sa carrière et cela a en partie freiné notre envie de le recruter", ne nous a pas caché le représentant de la MLS en Europe, Jérôme Meary. Rennes, qui pensait à lui il y a deux ans, a peut-être également été échaudé.

UN ENTOURAGE TROP ENCOMBRANT

"Il a toujours été mal entouré mais de toute façon, il n’écoute personne», explique d’entrée Ivan Molero, qui couvre l’Espanyol pour AS. "Ses changements incessants d’agents l’ont empêché de se concentrer sur le jeu, regrette Javier Aguirre, qui l’a entraîné à l’Espanyol. Au début, il était représenté par l’épouse de Daniel Alves. Puis par Doyen, qui lui a piqué illégalement ce qui lui a valu un mois de suspension. Et puis, il y a cette femme…"
Cette fameuse femme dont tout le monde parle en Espagne, c’est Thalia Marquez. Compagne du joueur et mère de son deuxième enfant, la créatrice de mode s’est lâchée sur son compte privé instagram quand Thievy a été prêté à Almeria, où il a forcé son départ pour la retrouver : "Les Catalans ne méritent pas un joueur comme lui. (…) Espanyol, Catalans, et le stade Cornella dans son entier, allez vous faire foutre."
"Tout cela ne pouvait que mal finir" a alors écrit un éditorialiste de Sport, dans une violente tribune à charge contre le joueur et son entourage tous qualifiés "d’idiots".

UNE MENTALITÉ D'ENFANT

Auteur de 10 buts en seize capes avec le Congo, Thievy Bifouma est le leader de la sélection (alors qu’il avait joué pour les Espoirs français à trois reprises). Son technicien Claude Le Roy résumait bien l’attention qu’il faut porter à l’enfant de Saint-Denis : "C’est un type qui a toujours aimé être différent, en décalage. Il ne faut pas lui faire de cadeau mais lui faire sentir que tu l’aimes beaucoup."
"Pour être poli, on dira qu’il est bizarre, avance Ivan Molero. En tout cas, il agit plus comme un gamin que comme un professionnel."

Javier Aguirre, qui a dirigé le Mexique pendant deux Coupes du monde, l’a eu à l’Espanyol. «On parlait beaucoup, c’est ce dont il a besoin. Il faut le réprimander quand il déconne et l’applaudir quand il agit bien. Mais j’ai des enfants à la maison, pas besoin d’en avoir aussi au boulot», nous explique celui que Molero qualifie de «paternaliste» avec le joueur. «Mais il a fini par l’user», poursuit-il. Bifouma, lui, assume. "Je serai toujours fidèle à moi et à mon football", écrit-il sur twitter.

LA "STAR AC'" DE L'ESPANYOL EN POINT DE DÉPART

Il faut peut-être remonter au point de départ, à l’été 2010, pour comprendre ce comportement. Sous l’impulsion du directeur sportif de l’époque Ramon Planes (aujourd’hui à Elche), l’Espanyol Barcelone avait mis en place une vaste détection de jeunes joueurs semi-pros. Le vainqueur obtenait un contrat. Pour la première édition à l’été 2009, c’est le Franco-Tchadien Mahamat Azrack, passé par Auxerre, qui l’a emporté.
Alors à Strasbourg, Thievy Bifouma veut l’imiter comme nous vous le racontions il y a quatre ans. "J'y suis allé, un peu à l'aventure. Mon premier match a plu aux dirigeants. Au deuxième, ils ne voulaient plus me laisser partir", racontait-il ensuite tout sourire à France Football. Car il a presque immédiatement intégré l’équipe pro, en vertu de sa place de premier parmi la centaine de joueurs présents en 2010.
Une performance qui lui est peut-être montée à la tête, même si tous ses entraîneurs évoquent un joueur aux qualités exceptionnelles… Ce qu’il a déjà commencé à montrer sous le maillot de Reims.

POUR REIMS, "IL N'A PLUS DE TEMPS À PERDRE"

Directeur sportif de Reims, qui a obtenu son prêt avec option d’achat à un peu moins d’un million d’euros,
Alexandre Barbier nous a expliqué pourquoi le club avait tout de même recruté le joueur : "Nous le suivons depuis longtemps et nous étions au courant de ces problèmes qui appartiennent au passé. Nous en avons parlé à cœur ouvert avec lui. Il a plus de maturité, et il sait qu’il est à un âge où il n’a plus de temps à perdre. Il veut montrer de quoi il est capable, qu’il a évolué.
La présence de son capitaine en sélection, Prince Oniangué, a été très importante pour lui tout comme celle des anciens Strasbourgeois Peuget ou Weber. Et puis Meaux, où se trouve toute sa famille, est proche de Reims. Etant donné qu’il marche à l’affect, nous n’avons aucun souci d’attitude avec lui et nous l’avons beaucoup responsabilisé. On verra sur la durée."





Audabram (France Bleu Champagne) rhabillé pour l’hiver…


"On peut manquer un mercato. Mais dans ce cas là, on attend d'une institution de football autoproclamée qu'elle analyse la situation avec les responsables concernés. Pour corriger les manques et faire que tout soit un peu moins compliqué la saison suivante. Il y a des fortes chances que ça ne se passe pas comme ça chez nous, vu la vanité dont font preuve les têtes pensantes. On a l'habitude: la faute sera rejetée sur les autres, conjoncture ou méchants footballeurs.
J'en veux pour preuve la façon dont un Audabram, serviteur de Caillot dont on ne louera jamais assez le zèle, exhibe fièrement sur les réseaux sociaux un article de l'Equipe et remarque que, pour pas mal de clubs, il ne se passe pas grand chose. Bien entendu le petit bonhomme oublie de préciser que tous les clubs n'ont pas les besoins pressants du Stade, besoins par ailleurs ciblés par Guégan...
Autre preuve que ces gens n'ont rien compris : sur Twitter, un gars remarquait qu'en recrutant Hantz Montpellier se donnait des chances supplémentaires de maintien. Il était aussitôt moqué par Audabram et traité de brillant analyste. De la part de gens qui trainent encore derrière eux une victoire en 4 mois, la honte de Chambly et qui hébergent le technicien sans diplôme le plus pathétique de la L1, ça ne manque pas de sel.
Ils ne comprennent pas, ne veulent pas apprendre. On le sait mais ça fait toujours autant mal d'en avoir la preuve chaque jour."
phil.ch
(Lu sur les Forums)

 

 
 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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