REIMS - TOURS : 0 - 0  Pour qui sonne le glas ?

Pour qui sonne le glas ?
>>> Au-dessus du Stade (l'union)


M
ême s'il n'est pas encore mathématiquement relégué, le Stade de Reims - mais est-ce une surprise ? - a sans doute gâché contre Tours son ultime espoir de maintien en Ligue 2.
Mardi, la Ligue devrait prononcer des sanctions très sévères contre le club, à la suite des incidents de Reims-Nîmes. Trois ou quatre joueurs pourraient être suspendus pour les deux dernières rencontres de la saison.
Mercredi, le Tribunal Administratif de Rennes pourrait rendre trois points à Brest (qui n'en a même plus besoin) et, par voie de conséquence, en supprimer trois au Stade.
Et, pour couronner le tout, Luis Fernandez - c'est une confirmation - a déjà le tête ailleurs...
Il y a quelques jours encore, il se murmurait dans les couloirs de Delaune qu'une 18ème place
serait peut-être une bonne affaire, car la Ligue pourrait, le cas échéant, priver Arles d'une montée en Ligue 2.
Nous n'en sommes même plus là aujourd'hui...
Quel gâchis !

 

 

Vu de Tours

 


La Nouvelle République du Centre-Ouest


L'essentiel en direct


Pas de round d'observation dans ce match capital pour le Stade de Reims, qui doit impérativement l'emporter pour espérer se maintenir en Ligue 2. Mais, quelle que soit la division dans laquelle évoluera le club la saison prochaine, ce sera sans Luis Fernandez qui bouclera définitivement sa session champenoise dans 15 jours. (information officielle Europe 1)


10e - Les Rémois - dont on peut imaginer qu'ils sont informés de l'avenir de leur coach - ont démarré la rencontre pied au plancher, mais sans se montrer très dangereux pour l'arrière-garde tourangelle.
11e
- Kermorgant file vers le but. Pour l'arrêter, le dernier défenseur tourangeau, Julio Santos, n'a d'autre solution que de saisir le maillot de l'attaquant rémois qui s'effondre. Eric Poulat ne bronche pas. Delaune gronde...
21e - Coup-franc de Kermorgant aux 35 mètres. Longue balle en avant pour Barbier qui place une tête à bout portant. Mais, Jehle, d'une main gauche particulièrement ferme, sort miraculeusement le ballon.
30e - C'est un 0-0 très plaisant entre deux équipes délibérement tournées vers l'offensive. Reims mène aux points pour le moment, mais le jeu en triangle des Tourangeaux est particulièrement incisif.
35e
- Attention ! Depuis le coup d'envoi, les Rémois fournissent une débauche d'efforts pour contenir les Tourangeaux... Une baisse de rythme pourrait être fatale face à une équipe au jeu aussi léché.
39e - Diarra, qui affole régulièrement la défense rémoise, file dans la surface et se fend d'une feinte de frappe. Barbier intervient superbement pour écarter le danger... mais ne trouve rien de mieux à faire que de chambrer son adversaire et de le repousser du torse. Carton jaune.
45e - Mi-temps.


49e - Salim Arrache tente de lober le gardien liechtensteinois du FC Tours. Peine perdue : il monte jusqu'à l'angle de la surface et dégage le ballon au pied, au nez et à la barbe du Marseillais.
52e - Belle percée de Gragnic qui oublie Kermorgant, idéalement placé, et préfère servir Arrache, excentré. Une succession de mauvaix choix qui ternit une belle occasion de but.
54e - Arrache, très remuant depuis le début de la rencontre, cède sa place à Cédric Fauré qui va se positionner en pointe.
56e - Sankharé, en demi-teinte jusque là, s'enfonce dans la défense tourangelle et frappe plein cadre. Jehle se jette et parvient à boxer le ballon.
64e - A Reims, le feu-follet Odaïr Fortes - pas toujours bien inspiré dans la finition ce soir - cède sa place à l'ancêtre Sylvain Didot.
68e - Les Tourangeaux ont eu très très chaud sur un corner rabattu de la tête au second poteau par Barbier, et sauvé de la pointe des crampons par un défenseur.
69e - Les Rémois mettent la pression. Cette fois, c'est Kermorgant qui place une frappe sèche plein cadre, détournée en corner par Jehle.
Les intentions sont là. Il manque juste un petit poil de chance dans la finition.
77e - Les Tourangeaux sont dévorés en milieu de terrain et plient sous les coups de boutoirs champenois. Cette fois, la balle touche le montant du but tourangeau... mais n'entre toujours pas.
85e - Tentative de bicylette de Kermorgant dans la surface. Mais le Rémois rate son geste. Les Tourangeaux sont aux abois, mais ne cèdent pas.
86e - Parachevant une énième remontée du terrain de Gragnic, Kermorgant, énormissime, place une nouvelle frappe mortelle... qui frôle le but tourangeau.

87e - Tête piquée de N'Diaye (le Tourangeau) qui rebondit juste devant la ligne d'Agassa.
Match terminé.
>>> Voir la feuille de match

Le onze rémois de départ - Agassa - Fontaine - Barbier - Bladé - Giraudon - Fortes - Gamiette - Gragnic - Sankharé - Arrache - Kermorgant.
Remplaçants : Thiam - Deaux - N'Diaye - Didot - Fauré.
Le onze tourangeau de départ - Jehle - Bong - Ca - Diarra - Atik - Dujeux - Englebert - Giroud - Santos - Koscielny - T. N'Diaye.
Remplaçants : Cetout - François - Salin - Thomas - Touré


Reims-Tours : 0-0 - Pour qui sonne le glas ?

 


 
 


REIMS - TOURS

 


Vu de Tours


La seule certitude de cette fin de championnat est que le TFC terminera à coup sûr dans les six premiers. Inimaginable pour une équipe engagée uniquement pour le maintien ! Mais le soldat TFC a gagné ses galons de sous-off, puis d'officier en cours de campagne. Ses faits d'armes sont légion : Lens, Angers, Strasbourg, Guingamp ! Il y a de l'héroïsme et de l'épopée dans cette chevauchée de douze matchs sans défaite…
Mais l'homme est ainsi fait qu'il en veut toujours plus. 6e, 5e ou 4e, çà vaut la légion d'honneur de la Ligue 2, mais terminer troisième ou deuxième, ça vaut le Panthéon du ballon rond. Parce que de vous à moi, ce serait vraiment bête de manquer les trois dernières marches de l'Histoire. D'autant que le TFC a les moyens de ses ambitions. Il serait bête d'être écrasé sous le poids des responsabilités et la grandeur de l'exploit qui se profile. Ce qu'il a réalisé entre la 55e et la 75e minute contre Boulogne est inscrit dans le marbre : solidarité, talent, efficacité, révolte… Et demande un épilogue pour éviter la frustration.
Trois victoires pour monter
Si le TFC réédite sa prestation boulonnaise, quelle que soit la valeur morale et technique de Reims, il ne perdra pas en Champagne.
Mais si le jeu est primordial, les chiffres le sont tout autant. C'est tout le paradoxe : il ne faut pas calculer sur le terrain, mais calculer au classement. Donc, dans un premier temps, prendre au moins un point à Reims de façon à recevoir Montpellier (au meilleur goal-average) dans les meilleures dispositions.
Mais compte tenu de l'embouteillage en tête (Strasbourg, Montpellier, Metz, Tours et Boulogne), l'objectif de toutes les équipes est le carton plein. Trois victoires et c'est assurément la montée.
Avec un Peter Jehle redevenu compétitif, avec un Julio Santos ragaillardi au niveau de Koscielny, avec deux latéraux physiquement au top, avec un milieu homogène comme jamais, avec un N'Diaye généreux et un Giroud surpuissant, le TFC s'appuie sur un 4-4-2 sécurisant. En face, Reims présentera une équipe plus redoutable qu'on ne l'imagine. Fernandez a du pouvoir sur son banc, on appelle ça le charisme. Il a fait reposer quelques cadres contre Lens pour les ressortir tout frais contre Tours. Le Reims d'hier n'est donc pas celui d'aujourd'hui !
Tâche complexe pour les Bleus : être conquérants sans en faire de trop, rester zen tout en étant efficaces, se faire plaisir tout en allant au bout d'eux-mêmes pour ne pas avoir de regrets. Entrer dans l'histoire est à ce prix.

J-E Z


 
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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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