REIMS - BOULOGNE / MER : 1 - 1
Perrinelle 14e pour Boulogne
Mandanne 49e pour Reims

Reims est englué
mais pas encore déboulonné



Manifs anti-Caillot à l'entrée de Delaune
Ultrem
"Dirigeants le club est en crise, libérez-le de votre emprise"
C'est le texte d'une banderole des ultras rémois dont Jean-Pierre Caillot a interdit, manu militari, le déploiement à Delaune.

Le résumé vidéo décalé de Paolo 92
Aubade boy et les Bad boys

JPC, président rémois du moment, adopte la Benny Hill Attirude :
Où l'on apprend que le recrutement a été judicieux..


Le faux prêt
de Mandanne

Pour éviter à JPC d'avoir deux joueurs recalés, la Ligue a accepté de transformer le prêt de l'attaquant dijonnais en "transfert pour un contrat d'un an avec retour automatique au club au terme de la saison."

Avant la rencontre, on considérait que seuls les trois points étaient envisageables. Après, on se contente volontiers d'un seul car Reims revient de loin. Mais, pour survivre dans ce championnat, il sera impératif d'aller récupérer des points à Metz et Bastia. Sinon, le break sera fait devant...


L'essentiel en direct

Signe de la grogne sensible autour du Stade de Reims, il y a un peu moins de spectateurs rémois qu'à l'habitude dans les travées de Delaune. A l'inverse, les supporters boulonnais se sont déplacés en nombre pour ce qui s'apparente, ni plus, ni moins, à un match de coupe.
Les Stadistes, rappelons le pour ceux qui auraient hiberné plus longtemps que de coutume, ont l'obligation de gagner cette rencontre, d'autant qu'ils effectueront ensuite deux déplacements consécutifs à Metz puis Bastia. La prochaine rencontre à Delaune, le 3 octobre contre Dijon, servant de support à l'inauguration du nouveau stade, une place de relégable à cette date serait du plus mauvais effet. Il est donc impératif de repasser au-dessus de la ligne rouge d'ici là.


14e Perrinelle 0-1 - Corner pour les Boulonnais. Les Rémois ne sont pas assez vigilants et permettent à Devaux, embusqué au premier poteau, de détourner le ballon de la tête pour Perrinelle qui fusille Liébus.


30e - Les choses n'évoluent pas dans le bon sens sur la pelouse de Delaune. Les Rémois avaient donné le sentiment de se ressaisir dans les minutes qui ont suivi le but boulonnais, mais le jeu s'est largement dégradé depuis et les supporters donnent maintenant du sifflet dans les travées.
Si Reims ne gagne pas, il est d'ores et déjà acquis que les Ultrem se feront entendre après la rencontre.
"Je ne sais pas combien de temps je vais tenir", confiait avant le match Jean-Pierre Caillot, enfin conscient de la réalité. Le président du moment en veut à ses joueurs de l'avoir poussé dans la ligne de mire des supporters.

45e - Reims semble être en voie de désintégration. Les Stadistes ne peuvent pas faire le jeu sur leur pelouse car les Boulonnais ont quasiment confisqué le ballon durant le dernier quart d'heure. Les, ou plutôt le chiffre de cette première période est éloquent : le gardien boulonnais Benedik n'a eu à s'employer qu'une seule fois, en boxant le ballon par précaution.
Les Rémois sortent sous les sifflets... Ce n'est pas une surprise.

DEUXIEME PERIODE
49e Mandanne 1-1 - Le match était reparti sur les mêmes bases mais, cette fois, la roue a tourné en faveur des Rémois. Cafouillage monstre sur un corner. Mandanne se jette et égalise.
Les mouches ont changé d'âne. Les Stadistes bénéficient à nouveau du soutien "inconditionnel" (voire tout de même..) du public, tandis que les Boulonnais traversent une période délicate.


60e - Moimbe remplace Arrache. Le Marseillais n'a pas été à la hauteur des attentes. Il est trop juste physiquement et semble mal intégré au système de jeu de l'équipe. Car cette équipe a bien un système de jeu. On le remarque par intermittence.

65e - On a failli assister à un but gag (en notre faveur) sur la pelouse de Delaune. Bedenik glisse en voulant dégager et expédie le ballon sur Gragnic... qui ne parvient pas à profiter de la situation.


Un regard qui en dit long. Didier Tholot n'est peut-être pas l'entraîneur miracle dont le Stade avait besoin, mais il ne peut être tenu pour responsable du fiasco du recrutement.

Les Rémois sont beaucoup plus présents dans les phases offensives, tandis que les Boulonnais ne se montrent absolument plus dangereux pour le moment.. Il faut cependant se méfier de l'eau qui dort.
La preuve ! A la 67e, sur un contre intitié par Cuvillier et relayé par Blayac, Thil s'est retrouvé en position idéale pour tirer. Il a fallu un grand Liébus pour éviter le pire.

70e - Sylvain N'Diaye perd un ballon en milieu de terrain, ce qui offre à Blayac une occasion en or. Le ballon frôle le poteau alors que tout le monde le voyait au fond des filets de Liébus.
71e - C'en est fini du brio rémois. Les Stadistes recommencent à cafouiller leur football...
Côté coaching, Kermorgant et ses kilos en trop laisse sa place à Shiva Star N'Zigou. Dans la foulée, Sous-Pollet remplace Gragnic.
80e - Les mouches hésitent entre les deux ânes. Les Boulonnais sont en train de se demander s'ils ne vont pas tenter de faire un coup... Les Rémois attaquent pied au plancher, mais de façon un peu trop désordonnée pour inquiéter des Nordistes qui ont repris leurs esprits depuis bien longtemps.
90e - C'est fini. Reims n'est pas encore mort, mais il n'est pas non plus sorti d'affaire. Il reste plongé dans le coma. Guingamp, lui, se réveille doucement même si cela ne se traduit pas encore au tableau d'affichage, ni au classement. A l'inverse, Nîmes sombre, ce qui permet aux Rémois de se hisser à la 18ème place.
On y verra plus clair après les deux déplacements à Metz et Bastia.
>>> Voir la feuille de match

REIMS - BOULOGNE : 1-1 (0-1).
Stade Auguste-Delaune. 6118 spectateurs. Arbitre : M. Chaoui.
– Buts : Mandanne (50e), pour Reims ; Perrinelle (15e), pour Boulogne.
Avertissement aux Rémois Mandanne (77e), Ielsch (88e), Liron (90e + 1) ; aux Boulonnais Blayac (90e + 1).
– REIMS : Liébus ; Tacalfred, Liron, Deaux, Ielsch ; Gamiette, S. N’Diaye (cap.) ; Mandanne, Granic (Pollet, 77e), Arrache (Moimbe, 60e) ; Kermorgant (N’Zigou, 72e). Entraîneur : Didier Tholot.
– BOULOGNE : Bédénik ; Touré, Perrinelle, Lachor, Rabuel ; Marcq (Brignoni, 60e) ; Devaux (Ducatel, 71e), Ramaré (Mouyokolo, 88e) ; Blayac, Thil, Cuvillier. Entraîneur : Philippe Montanier.

 

 

C'est le point de départ


Reims est sorti sous une petit bordée de sifflets hier. Le partage des points (1-1) a frustré le public mais il ne peut bouder ses protégés qui ont fait honneur au maillot hier en bousculant Boulogne toujours invaincu. Dommage que ce ne fut qu'en second période.
Le Stade réagit encore plus qu'il n'agit. Ce nul ne peut le contenter. Il faudra beaucoup plus pour sortir de la zone de relégation.
L'entame avait pourtant été de nature à se donner de la confiance, une qualité qui n'étouffe pas les Rouge et Blanc.
Vainqueurs des duels et portés vers l'avant dès la première transmission, les hommes de Tholot, boudés par les Ultrems venus en tribune cinq minutes après le coup d'envoi, imprimaient le tempo avec leur 4-1-4-1 déjà testé à Metz en semaine et laissant le seul Kermorgant en pointe.
N'Diaye devant la défense protégeait l'axe de la défense alors que Mandanne et Arrache devaient percuter Boulogne sur ses flancs. Bien pensé mais la machine rémoise ne supporte en ce moment aucun grain de sable.
Encore un oubli
Alors quand Perrinelle a marqué sur un corner un but qui n'était pas sans rappeler celui de Tourenne à Amiens il y a deux semaines, le Stade a baissé la tête, perdu le fil de son match. Comme d'habitude… Prendre cinq buts sur coup de pied arrêtés en six journées de championnat, l'affaire devient grave d'autant que l'équipe a abandonné, sur ces phases, la zone pour un marquage individuel. Le haut niveau est affaire de détails. La concentration est un détail.
C'est grave aussi si l'on se souvient à quel point cet exercice des phases statiques fut le point fort du Stade la saison passée, lui évitant peut-être le pire.
Désorganisés, les Rouge et Blanc pliaient donc sans plus rompre avant un repos qu'ils atteignaient en lanterne rouge virtuelle puisque Guingamp menait à Châteauroux.
Brin de folie
Peut-être la (mauvaise) nouvelle de trop pour des Stadistes revenus sur la pelouse transfigurés. Combatifs et généreux, ils prenaient d'assaut les cages de Bédénik avec cet esprit d'initiative loué par leur coach mais si rarement mis à l'honneur par eux sur la pelouse. Retrouvant ses qualités de harceleur du porteur du ballon, N'Diaye montrait la voie à suivre.
L'égalisation de Mandanne vint sur coup de pied arrêté mais, dans le jeu, exerçait une grosse pression illustrée par le nombre de ballons mis dans la surface des Maritimes qui n'avaient pris que deux buts avant ce match et qui étalaient encore leur capacité à faire le dos rond.
Malgré tous leurs efforts, et ils furent nombreux, les Stadistes n'ont pu faire sauter le verrou, restant en quête d'un premier succès à Delaune. Mathématiquement, leur situation ne s'arrange donc pas (18e). Mais au moins ont-ils affiché durant quarante-cinq minutes un niveau de jeu et une envie de bien faire dignes de la L2. C'est déjà ça.
Philippe Launay

Didier THOLOT : «On ne se contente pas d'un nul. Notre entame était bonne mais le but nous met la tête dans le gazon. On avait disséqué les coups de pied arrêtés sur vidéo. Quand on prend des buts à répétition sur ces phases, cela devient de la bêtise. Il y a eu une débauche d'énergie, une rébellion qui nous permet de casser la spirale de la défaite mais un point ne suffit pas.»
Jean-Pierre CAILLOT : «Je ne suis pas complètement rassuré. Mais quand on est malade, il faut savoir ce contenter d'un point.»
Philippe MONTANIER : «Je reste déçu de la prestatiion de mes joueurs. Ils sont en mesure de faire mieux. Ils ont déjà fait mieux. Sur ce match, on ne peut pas mériter mieux. Quand Reims a élevé son niveau de jeu, on n'a pas su coller. Il y a eu du déchet. Peut-être que mes joueurs manquent de fraîcheur ou alors ont-ils cru que cela allait être facile. Reims a affiché des valeurs. Il aurait fallu les mêmes.»


LE FILM DU MATCH

6e: frappe de Mandanne. Bédénik capte.
7e: Gragnic perfore dans l'axe et prend sa chance aux 25 m. Bédénik concède le corner.
REIMS 0 - BOULOGNE 1
15e: Blayac pousse Deaux à concéder un corner botté par Rabuel. Au premier poteau, Cuvillier dévie le cuir vers Perrinelle oublié au second. Liébus se détend en vain.
24e: centre de Touré. Deaux repousse dangereusement dans l'axe mais Ramaré ne cadre pas.
26e: Cuvillier chipe le ballon dans les pieds de Tacalfred et centre pour Blayac bloqué par Deaux bien sorti au contre.
29e: Blayac se faufile entre Ielsch, sur qui il a pris l'ascendant, et Deaux avant d'armer à l'entrée de la surface. Sans dommage.
37e: faute de Gragnic sur Thil aux 20 m. Le coup franc de Lachor est facile pour Liebus.
45e: essai lointain de Thil freiné par Ielsch et cueilli par Liebus.
REIMS 1 - BOULOGNE 1
50e: corner de Gragnic repoussé par Lachor sur Gragnic dont la reprise est ratée mais récupérée aux 6 m par Mandanne qui marque en deux temps.
52e: corner Gragnic. Tête de Kermorgant de pmeu au-dessus.
53e: aux 20 m, Kermorgant récupère un ballon aux 20 m dans l'axe. Plutôt que de servir Mandanne sur sa gauche, il prend sa chance et oblige Bédénik à se coucher.
58e: au plus fort de la domination stadiste, Blayac, plus fin techniquement qu'à sa période stadiste, s'échappe et oblige Liebus à la parade.
66e: sur un mauvais dégagement boulonnais, Moimbe lance Gragnic qui évite Perrinelle mais écrase trop, son essai.
68e: déboulé de Moimbe dont le centre est trop fort pour Kermorgant et Gragnic.
69e: contre boulonnais. Centre de Devaux dévié par le crâne de Blayac. La reprise instantanée de Thil est renvoyée par un bon Liebus.
71e: Ramaré décale Blayac seul à droite. Seul devant le gardien, l'ancien Cannois trouve le petit filet.
78e: Pollet échappe à Lachor mais son centre trop profond pour Mandanne.
92e: ballon dévié par Pollet. La reprise de Nzigou s'envole alors que Ielsch était mieux placé pour la tenter.


 

 
 


REIMS - BOULOGNE / MER


Blayac fait son come-back à Delaune


Cette fois, ce sera la bonne ! Après six journées de championnat, il est grand temps en effet que le Stade débloque son compteur de points à domicile. D'autant que beaucoup prédisent que la réussite de Boulogne-sur-Mer n'est qu'un feu de paille et que l'équipe risque de s'éteindre aussi vite qu'elle s'est enflammée...
L'heure est donc à l'optimisme, mais une victoire nécessitera tout de même que l'on musèle Grégory Thil et un certain Jérémy Blayac, ex-Rémois de retour au premier plan depuis une semaine.


Il pouvait difficilement réaliser un meilleur retour. Jérémy Blayac n'avait plus joué en match officiel depuis janvier. Il évoluait alors à Cannes, était meilleur buteur du National. Et puis une blessure au bras le stoppe net dans son élan. Des complications rallongent sa convalescence.
Cet été, il signe à Boulogne. Il porte encore un plâtre à l'avant-bras. Il participe à toute la préparation, mais obtient le feu vert des médecins pour reprendre la compétition il y a dix jours seulement. Il dispute son premier match avec l'équipe réserve de Boulogne, en amical, et inscrit un triplé. Il est affamé.
Le 5 septembre, pour sa première apparition dans le groupe boulonnais en compétition officielle, Philippe Montanier l'aligne d'entrée. C'est à Metz, excusez du peu ! Vingt-deux minutes plus tard, bien servi par Ramaré dans la profondeur, il se présente seul face à Marichez pour sa première occasion. Sans trembler, il ouvre son pied droit et trompe le gardien messin. Une ouverture du score qui prend la forme d'une renaissance.
Pourtant, après le match, il refuse de tirer la couverture à lui. « C'est vrai que je fais une bonne rentrée. Mais d'un point de vue personnel, ça ne compte pas beaucoup. L'essentiel, c'est la victoire de l'équipe, nous avons fait un très bon match. » Et puis le solide gaillard fend finalement sa solide carapace. « C'est une petite victoire personnelle, c'est vrai. J'ai beaucoup souffert pendant sept mois. Mentalement, je me suis accroché et j'en récolte les fruits aujourd'hui. » Blayac retrouve le sourire. « À Boulogne, j'ai découvert un groupe accueillant, attachant. Tout le monde m'a mis dans les meilleures conditions avant le match. Il y a vraiment un super état d'esprit. »
Après des mois de galère, l'attaquant renoue avec la compétition et surprend son monde pour sa première apparition officielle. Philippe Montanier estime lui que « ce n'est pas une surprise ». L'entraîneur boulonnais connaît bien son groupe et observe Jérémy Blayac depuis près de deux mois maintenant. « C'est un vrai athlète, avec un beau gabarit. Malgré son manque de compétition, il a la forme et nous a montré sa volonté. On savait qu'il pouvait nous apporter quelque chose. »
Le technicien ne s'est pas trompé. D'autant que mardi dernier, Blayac a récidivé devant Clermont en Coupe de la Ligue. L'ex-bête noire des Boulonnais a été battue 4-1.
Attention ! Jérémy Blayac est enfin sorti du tunnel.

(source : La Voix du Nord)


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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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