Reims
est englué
mais pas encore déboulonné
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"Dirigeants
le club est en crise, libérez-le de votre emprise" C'est
le texte d'une banderole des ultras rémois dont Jean-Pierre Caillot a interdit,
manu militari, le déploiement à Delaune. |
Aubade boy et les Bad boys
JPC,
président rémois du moment, adopte la Benny Hill Attirude :
Où l'on apprend que le recrutement a été judicieux.. |
Le
faux prêt de Mandanne Pour
éviter à JPC d'avoir deux joueurs recalés, la Ligue a accepté
de transformer le prêt de l'attaquant dijonnais en "transfert pour
un contrat d'un an avec retour automatique au club au terme de la saison." |
Avant
la rencontre, on considérait
que seuls les trois points étaient envisageables. Après, on se contente
volontiers d'un seul car Reims revient de loin. Mais, pour survivre dans ce championnat,
il sera impératif d'aller récupérer des points à Metz
et Bastia. Sinon, le break sera fait devant...
L'essentiel
en direct
Signe
de la grogne sensible autour du Stade de Reims, il y a un peu moins de spectateurs
rémois qu'à l'habitude dans les travées de Delaune. A l'inverse,
les supporters boulonnais se sont déplacés en nombre pour ce qui
s'apparente, ni plus, ni moins, à un match de coupe.
Les Stadistes,
rappelons le pour ceux qui auraient hiberné plus longtemps que de coutume,
ont l'obligation de gagner cette rencontre, d'autant qu'ils effectueront ensuite
deux déplacements consécutifs à Metz puis Bastia. La prochaine
rencontre à Delaune, le 3 octobre contre Dijon, servant de support à
l'inauguration du nouveau stade, une place de relégable à cette
date serait du plus mauvais effet. Il est donc impératif de repasser au-dessus
de la ligne rouge d'ici là.
14e
Perrinelle 0-1 - Corner pour les Boulonnais. Les Rémois ne sont
pas assez vigilants et permettent à Devaux, embusqué au premier
poteau, de détourner le ballon de la tête pour Perrinelle qui fusille
Liébus.
30e - Les choses n'évoluent
pas dans le bon sens sur la pelouse de Delaune. Les Rémois avaient donné
le sentiment de se ressaisir dans les minutes qui ont suivi le but boulonnais,
mais le jeu s'est largement dégradé depuis et les supporters donnent
maintenant du sifflet dans les travées.
Si Reims ne gagne pas, il est
d'ores et déjà acquis que les Ultrem se feront entendre après
la rencontre.
"Je ne sais pas combien de temps je vais tenir", confiait
avant le match Jean-Pierre Caillot, enfin conscient de la réalité.
Le président du moment en veut à ses joueurs de l'avoir poussé
dans la ligne de mire des supporters.
45e - Reims
semble être en voie de désintégration. Les Stadistes ne peuvent
pas faire le jeu sur leur pelouse car les Boulonnais ont quasiment confisqué
le ballon durant le dernier quart d'heure. Les, ou plutôt le chiffre de
cette première période est éloquent : le gardien boulonnais
Benedik n'a eu à s'employer qu'une seule fois, en boxant le ballon par
précaution.
Les Rémois sortent sous les sifflets... Ce n'est
pas une surprise.
DEUXIEME
PERIODE
49e
Mandanne 1-1 - Le match était reparti sur les mêmes bases
mais, cette fois, la roue a tourné en faveur des Rémois. Cafouillage
monstre sur un corner. Mandanne se jette et égalise.
Les mouches ont
changé d'âne. Les Stadistes bénéficient à nouveau
du soutien "inconditionnel" (voire tout de même..) du public,
tandis que les Boulonnais traversent une période délicate.
60e
- Moimbe remplace Arrache. Le Marseillais n'a pas été
à la hauteur des attentes. Il est trop juste physiquement et semble mal
intégré au système de jeu de l'équipe. Car cette équipe
a bien un système de jeu. On le remarque par intermittence.
65e
- On a failli assister à un but gag (en notre faveur) sur la pelouse
de Delaune. Bedenik glisse en voulant dégager et expédie le ballon
sur Gragnic... qui ne parvient pas à profiter de la situation.
Un
regard qui en dit long. Didier Tholot n'est peut-être pas l'entraîneur
miracle dont le Stade avait besoin, mais il ne peut être tenu pour responsable
du fiasco du recrutement.
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Les
Rémois sont beaucoup plus présents dans les phases offensives, tandis
que les Boulonnais ne se montrent absolument plus dangereux pour le moment.. Il
faut cependant se méfier de l'eau qui dort.
La preuve ! A la 67e, sur
un contre intitié par Cuvillier et relayé par Blayac, Thil s'est
retrouvé en position idéale pour tirer. Il a fallu un grand Liébus
pour éviter le pire.
70e
- Sylvain N'Diaye perd un ballon en milieu de terrain, ce qui offre à
Blayac une occasion en or. Le ballon frôle le poteau alors que tout le monde
le voyait au fond des filets de Liébus.
71e - C'en est fini du
brio rémois. Les Stadistes recommencent à cafouiller leur football...
Côté
coaching, Kermorgant et ses kilos en trop laisse sa place à Shiva Star
N'Zigou. Dans la foulée, Sous-Pollet remplace Gragnic.
80e - Les
mouches hésitent entre les deux ânes. Les Boulonnais sont en train
de se demander s'ils ne vont pas tenter de faire un coup... Les Rémois
attaquent pied au plancher, mais de façon un peu trop désordonnée
pour inquiéter des Nordistes qui ont repris leurs esprits depuis bien longtemps.
90e
- C'est fini. Reims n'est pas encore mort, mais il n'est pas non plus sorti
d'affaire. Il reste plongé dans le coma. Guingamp, lui, se réveille
doucement même si cela ne se traduit pas encore au tableau d'affichage,
ni au classement. A l'inverse, Nîmes sombre, ce qui permet aux Rémois
de se hisser à la 18ème place.
On y verra plus clair après
les deux déplacements à Metz et Bastia.
>>>
Voir la feuille de match
REIMS
- BOULOGNE : 1-1 (0-1).
Stade Auguste-Delaune. 6118 spectateurs. Arbitre :
M. Chaoui.
Buts : Mandanne (50e), pour Reims ; Perrinelle (15e), pour
Boulogne.
Avertissement aux Rémois Mandanne (77e), Ielsch (88e), Liron
(90e + 1) ; aux Boulonnais Blayac (90e + 1).
REIMS : Liébus ;
Tacalfred, Liron, Deaux, Ielsch ; Gamiette, S. NDiaye (cap.) ; Mandanne,
Granic (Pollet, 77e), Arrache (Moimbe, 60e) ; Kermorgant (NZigou, 72e).
Entraîneur : Didier Tholot.
BOULOGNE : Bédénik ;
Touré, Perrinelle, Lachor, Rabuel ; Marcq (Brignoni, 60e) ; Devaux (Ducatel,
71e), Ramaré (Mouyokolo, 88e) ; Blayac, Thil, Cuvillier. Entraîneur
: Philippe Montanier.
C'est
le point de départ
Reims
est sorti sous une petit bordée de sifflets hier. Le partage des points
(1-1) a frustré le public mais il ne peut bouder ses protégés
qui ont fait honneur au maillot hier en bousculant Boulogne toujours invaincu.
Dommage que ce ne fut qu'en second période.
Le Stade réagit
encore plus qu'il n'agit. Ce nul ne peut le contenter. Il faudra beaucoup plus
pour sortir de la zone de relégation.
L'entame avait pourtant été
de nature à se donner de la confiance, une qualité qui n'étouffe
pas les Rouge et Blanc.
Vainqueurs des duels et portés vers l'avant
dès la première transmission, les hommes de Tholot, boudés
par les Ultrems venus en tribune cinq minutes après le coup d'envoi, imprimaient
le tempo avec leur 4-1-4-1 déjà testé à Metz en semaine
et laissant le seul Kermorgant en pointe.
N'Diaye devant la défense
protégeait l'axe de la défense alors que Mandanne et Arrache devaient
percuter Boulogne sur ses flancs. Bien pensé mais la machine rémoise
ne supporte en ce moment aucun grain de sable.
Encore
un oubli
Alors quand Perrinelle a marqué sur un corner un
but qui n'était pas sans rappeler celui de Tourenne à Amiens il
y a deux semaines, le Stade a baissé la tête, perdu le fil de son
match. Comme d'habitude… Prendre cinq buts sur coup de pied arrêtés
en six journées de championnat, l'affaire devient grave d'autant que l'équipe
a abandonné, sur ces phases, la zone pour un marquage individuel. Le haut
niveau est affaire de détails. La concentration est un détail.
C'est
grave aussi si l'on se souvient à quel point cet exercice des phases statiques
fut le point fort du Stade la saison passée, lui évitant peut-être
le pire.
Désorganisés, les Rouge et Blanc pliaient donc sans
plus rompre avant un repos qu'ils atteignaient en lanterne rouge virtuelle puisque
Guingamp menait à Châteauroux.
Brin de folie
Peut-être
la (mauvaise) nouvelle de trop pour des Stadistes revenus sur la pelouse transfigurés.
Combatifs et généreux, ils prenaient d'assaut les cages de Bédénik
avec cet esprit d'initiative loué par leur coach mais si rarement mis à
l'honneur par eux sur la pelouse. Retrouvant ses qualités de harceleur
du porteur du ballon, N'Diaye montrait la voie à suivre.
L'égalisation
de Mandanne vint sur coup de pied arrêté mais, dans le jeu, exerçait
une grosse pression illustrée par le nombre de ballons mis dans la surface
des Maritimes qui n'avaient pris que deux buts avant ce match et qui étalaient
encore leur capacité à faire le dos rond.
Malgré tous
leurs efforts, et ils furent nombreux, les Stadistes n'ont pu faire sauter le
verrou, restant en quête d'un premier succès à Delaune. Mathématiquement,
leur situation ne s'arrange donc pas (18e). Mais au moins ont-ils affiché
durant quarante-cinq minutes un niveau de jeu et une envie de bien faire dignes
de la L2. C'est déjà ça.
Philippe
Launay
Didier THOLOT : «On ne se contente pas d'un
nul. Notre entame était bonne mais le but nous met la tête dans le
gazon. On avait disséqué les coups de pied arrêtés
sur vidéo. Quand on prend des buts à répétition sur
ces phases, cela devient de la bêtise. Il y a eu une débauche d'énergie,
une rébellion qui nous permet de casser la spirale de la défaite
mais un point ne suffit pas.»
Jean-Pierre CAILLOT : «Je
ne suis pas complètement rassuré. Mais quand on est malade, il faut
savoir ce contenter d'un point.»
Philippe MONTANIER : «Je
reste déçu de la prestatiion de mes joueurs. Ils sont en mesure
de faire mieux. Ils ont déjà fait mieux. Sur ce match, on ne peut
pas mériter mieux. Quand Reims a élevé son niveau de jeu,
on n'a pas su coller. Il y a eu du déchet. Peut-être que mes joueurs
manquent de fraîcheur ou alors ont-ils cru que cela allait être facile.
Reims a affiché des valeurs. Il aurait fallu les mêmes.»
LE
FILM DU MATCH
6e: frappe de Mandanne. Bédénik capte.
7e: Gragnic perfore dans l'axe et prend sa chance aux 25 m. Bédénik
concède le corner.
REIMS 0 - BOULOGNE 1
15e: Blayac pousse Deaux
à concéder un corner botté par Rabuel. Au premier poteau,
Cuvillier dévie le cuir vers Perrinelle oublié au second. Liébus
se détend en vain.
24e: centre de Touré. Deaux repousse dangereusement
dans l'axe mais Ramaré ne cadre pas.
26e: Cuvillier chipe le ballon
dans les pieds de Tacalfred et centre pour Blayac bloqué par Deaux bien
sorti au contre.
29e: Blayac se faufile entre Ielsch, sur qui il a pris l'ascendant,
et Deaux avant d'armer à l'entrée de la surface. Sans dommage.
37e:
faute de Gragnic sur Thil aux 20 m. Le coup franc de Lachor est facile pour Liebus.
45e: essai lointain de Thil freiné par Ielsch et cueilli par Liebus.
REIMS 1 - BOULOGNE 1
50e: corner de Gragnic repoussé par Lachor
sur Gragnic dont la reprise est ratée mais récupérée
aux 6 m par Mandanne qui marque en deux temps.
52e: corner Gragnic. Tête
de Kermorgant de pmeu au-dessus.
53e: aux 20 m, Kermorgant récupère
un ballon aux 20 m dans l'axe. Plutôt que de servir Mandanne sur sa gauche,
il prend sa chance et oblige Bédénik à se coucher.
58e:
au plus fort de la domination stadiste, Blayac, plus fin techniquement qu'à
sa période stadiste, s'échappe et oblige Liebus à la parade.
66e: sur un mauvais dégagement boulonnais, Moimbe lance Gragnic qui
évite Perrinelle mais écrase trop, son essai.
68e: déboulé
de Moimbe dont le centre est trop fort pour Kermorgant et Gragnic.
69e: contre
boulonnais. Centre de Devaux dévié par le crâne de Blayac.
La reprise instantanée de Thil est renvoyée par un bon Liebus.
71e:
Ramaré décale Blayac seul à droite. Seul devant le gardien,
l'ancien Cannois trouve le petit filet.
78e: Pollet échappe à
Lachor mais son centre trop profond pour Mandanne.
92e: ballon dévié
par Pollet. La reprise de Nzigou s'envole alors que Ielsch était mieux
placé pour la tenter.