LE HAVRE - STADE DE REIMS : 3-1 |
Gauvin pour le 2-0 . La douche froide
Le
Havre n'a jamais été réputé pour ses vertus touristiques.
Dans cette ville où il pleut 366 jours par an, année bissextile
ou pas, on s'attendait bien à un avis de tempête mais pas à
un tel déluge. Et pourtant, les Rémois, qu'ils soient joueurs ou
supporters, ont été douchés dans tous les sens du terme.
Le ciel leur est littéralement tombé sur la tête. Inquiétant ? Pas vraiment car une bonne claque a le mérite de remettre les idées en place. Et le groupe en avait besoin. Pas question de tirer sur une ambulance comme l'a fait Serge Fidri qui a abusivement expulsé deux joueurs rémois, Didot et Ongoly en fin de rencontre. Ce n'est qu'une demi-surprise car ce sifflet lorrain, réputé pour son arbitrage " hésitant ", ne bénéficie pas d'une grosse cote dans le milieu du football.
Lozano ne mâche pas ses mots - « Le Stade de Reims n'a pas joué ce soir. L'équipe a commencé à se bouger à 3-0. C'est un apprentissage, un coup de semonce, même pour ceux qui pensaient que la L2 serait comme un camp de vacances. Défensivement, l'équipe a été débordée à tous les niveaux. Collectivement, on a fait un match bien trop pauvre. Trop pauvre pour espèrer jouer un rôle en championnat à ce niveau. Si on avait joué sur cette valeur la saison passée, on ne serait pas monté de National. Il y a encore beaucoup de travail pour redorer notre image ». (réaction extraite de L'union du 27-08-04)
Le fil de match Commentaires assez justes à un détail près : le stade Deschaseaux n'avait rien d'un "véritable volcan en éruption", mais s'apparentait plutôt à un trou d'eau croupie dans lequel le public local n'a même pas surnagé, tant il s'est montré timoré tout au long de la rencontre. A envoyer d'urgence en stage à Delaune.
Le
costume de leader était sans doute un peu trop grand pour le Stade. En
étrennant leur rang de n° 1 sur la pelouse du Havre, Denis Arnaud et
les siens savaient que le coup serait compliqué face à l'une des
grosses cylindrées de L2.
Saint-Thomas
!
"Une véritable leçon de football"
C'est fait ! Les « Ciel et Marine » ont signé hier leur premier succès de la saison à domicile. Une victoire placée sous le signe du spectacle, trois points de plus qui propulsent de surcroît les hommes de Philippe Hinschberger en tête du classement. Les Havrais ont infligé au Stade de Reims, leader au coup d'envoi, une véritable leçon de football et d'efficacité (3-1). Cette troisième soirée de la saison à Deschaseaux vit rapidement les Havrais se mettre en action. Roda et Jager affolaient une première fois l'arrière-garde rémoise (1re), Akrour manquait sa reprise de la tête pour quelques millimètres seulement (2e), avant d'être fauché sur le chemin du but (5e), et Roda, sur coup franc, faisait frissonner la lucarne (5e). Une nouvelle fois, le HAC prenait son adversaire à la gorge, et une nouvelle fois, les visiteurs du soir eurent recours au talent de leur portier pour sauver l'essentiel. A la vingt et unième minute en effet, Balijon, se mit à l'horizontal et d'une claquette, repoussa un coup de tête à bout portant signé Mocquet. Le spectre d'Enjolras, le gardien clermontois, fit soudain son apparition. Mais Balijon ne put bien longtemps suivre les traces de son homologue auvergnat. Le HAC poussait, Reims se contentait d'attendre, et enfin justice allait être faite. La demi-heure de jeu était écoulée depuis huit minutes, lorsque le duo Jager-Roda perça pour l'énième fois un mur champenois qui s'effritait au rythme où les minutes défilaient. Roda dans le rôle du centreur décisif, Jager dans celui du buteur, lui qui devança la sortie de Balijon pour catapulter le ballon au fond des filets (1-0, 38e). Cinq minutes après la reprise, Gauvin, des vingt-cinq mètres, envoyait d'un maître coup franc le ballon sous la transversale pour le but du break (2-0, 50e). Et pas le dernier de la soirée. A peine les Rémois eurent-ils le temps de se relever, qu'il leur fallut derechef mettre les deux genoux à terre. Lancé pied au plancher le long de son couloir droit, Mocquet adressa un centre au millimètre à Jager, dont la tête plongeante et piquée ne laissa aucune chance à Balijon (3-0, 55e). Collectivement, techniquement, le HAC jouait en patron, le HAC déroulait avec une facilité déconcertante. Pas une faille dans les lignes, pas le moindre temps mort, et sans un coup franc de Dossevi, dévié par le mur havrais et synonyme de réduction du score pour les Rémois (3-1, 65e), sans doute n'y aurait-il pas eu l'ombre d'une frayeur dans la zone de vérité normande. Benoît DONCKELE
Reims - Arnaud Hebbard Boutal Haddadou (Comminges 45) Ongoly Delmotte Balijon Diane (Ribas 75) Barbier (Dossevi 45) Leroy Didot (non utilisés : Legrand - Walter). Avertissements
pour Reims : Didot 20 (tirage de maillot), Dossevi 58 tacle
dangereux, Didot 80 (tacle irrégulier) 6531 spectateurs.
Une centaine de Rémois avait fait le déplacement au Havre. La route du retour a été encore plus longue.
Echange de bons procédés.
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Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL |