MONTPELLIER - STADE DE REIMS : 0-0

 

 

Hérault hic !


On le distingue à peine au milieu de son immense tribune vide. Voici le SEUL supporter rémois carté présent à la Mosson. Joffrey Scheier, l'ex kapo du KRB, avait fait le déplacement depuis Fos-sur-Mer où il vient de s'installer pour raisons professionnelles.. et non pour fuir une ville où il était pourchassé par la gent féminine, comme la légende le prétend. Il aura désormais le privilège de pouvoir suivre les rencontres de Istres et Martigues. Ca c'est héroïque !





Hérault hic pour les Montpelliérains face à des Rémois quasi héroïques seulement puisqu'ils ont rarement été mis en danger. Le MHSC a montré un bien triste visage. Nous le retrouverons l'an prochain en Ligue 2 car, pour le Stade... c'est tout bon ! Un point de bonus inespéré qui va largement dégager la dernière ligne droite.

 



Le direct


Stade congelé et température jugée "polaire" à Montpellier. Résultat : les frileux supporters héraultais ne sont pas au rendez-vous. Il y a à peine plus de 1.000 spectateurs à La Mosson qui sonne creux. Finalement, Ladislas Lozano a aligné très exactement la même équipe que la semaine dernière contre Châteauroux, à l'exception évidemment d'Arnaud Balijon.


Première période

- Départ à cent à l'heure des Montpelliérains en ces premières minutes. Les Héraultais monopolisent le ballon. Reims n'a pas conduit une seule action au cours des huit premières minutes.
- 9e - Tir à bout portant de Lafourcade, mais l'attaquant héraultais était en position de hors-jeu. Quelques secondes auparavant, Barbier avait spectaculairement écarté le danger d'une superbe tête plongeante.

- 11e - Tir de Malik Hebbar sur la seule balle touchée par les Rémois. Embusqué dans la surface l'attaquant rémois fusille à bout portant Viviani qui parvient à éviter le pire (pour le MHSC !) d'une claquette quasi désespérée.
- 13e - Nouvelle attaque rémoise mais une mauvaise passe d'Hebbar fait avorter l'action initiée par Diané. Pire : elle déclenche un contre tranchant des Montpelliérains.
- 15e - Mansaré transperce toute la défense rémoise mais frappe juste à côté de la cage de Balijon.
- 17e - Coup-franc aux 30 mètres. Tir puissant de Leroy, mais largement à côté du cadre. Sans danger pour Viviani.

- 19e - Coup-franc pour Montpellier aux 25 mètres dans l'axe. Bugnet frappe largement au-dessus.
Commentaire de Philippe Sers (France Bleu) : "L'équipe rémoise n'est pas composée de foudres de guerre".
- 23e - Coup-franc pour Reims. Didot pour Barbier, en retrait, qui expédie le ballon... en touche !
- 27e - Coup-franc aux 18 mètres pour Montpellier. Frappe mal négociée par Mansaré.

- 30e - Reims n'a peut-être pas une équipe de "foudres de guerre", mais il n'a pas été mis en danger par Montpellier durant cette première demi-heure.
- 31e - Mansaré, chargé par Balijon et Barbier, s'écroule dans la surface. Laurent Duhamel ne bronche pas.
Pour la seconde fois consécutive, Diané est supervisé par un émissaire d'Anderlecht. Mais, il n'est pas le seul : un représentant de Livourne (Italie) est également dans les tribunes de La Mosson. Entre autres sans doute... Une agitation qui fait l'affaire du Stade, qui négociera le départ de son attaquant à la fin de la saison.

- 40e - Le match a perdu en intensité. Les Rémois pointeraient presque le bout du nez...
- 43e - Collision enrte Mendy et Didot. Mendy reste au sol, touché à la cheville gauche.
Gathuessi le remplace.
- 45e + 1 - Contre rémois et frappe sèche de Dossevi qui frôle le cadre.

- C'est la mi-temps. Paradoxalement, la meilleure occasion a été rémoise. A l'exception du premier quart d'heure, les Stadistes ont parfaitement contenu les "frêles" assauts héraultais.


Deuxième période

- C'est reparti à La Mosson.

Le mauvais temps n'a pas été dissuasif uniquement pour les Montpelliérains. Il y a UN SEUL supporter rémois dans le parcage visiteurs de la Mosson : Joffrey Scheier, le kapo du KRB qui avoue s'ennuyer ferme, tant la rencontre est palpitante. Un couple de supporters rémois des années 50 (du Stade des années 50 !) est également présent, mais il a pris place dans la tribune montpelliéraine.

- 47e - Barbier monte aux avant-postes et sème le... doute dans la défense héraultaise.
- 50e - Les Montpelliérains pataugent et cafouillent leur football en ce début de seconde période... pour le plus grand bonheur des Rémois.

- 51e - Centre de Didot pour Dossevi au point de penalty, mais la défense héraultaise est vigilante.
Désespéré par la médiocrité du jeu montpelliérain, Philippe Sers va finir par en avaler son micro. Ce ne sont pas non plus des foudres de guerre ces Héraultais !
- 60e - Frappe molle de Moullec, droit dans les gants de Balijon.

- 61e - Cissé, qui avait marqué lors du dernier match, remplace Bugnet. Ladislas Lozano n'est pas en reste : Blayac remplace Dossevi.
- 62e - Mansaré, bien servi par Moullec, cloue Barbier sur place à l'aide d'un grand pont, s'infiltre dans la surface et transmet à Lafourcade qui rate la cadre d'un poil. Là, c'était dangereux !
- 64e - Choc entre Cissé et Ongoly. Carton jaune sévère pour le défenseur rémois.

- 65e - Coup-franc montpelliérain à l'entrée de la surface rémoise, gâché par les Héraultais.
Philippe Sers : "Les Montpelliérains sont trop tendres et les Rémois ont du répondant"
- 67e - Coup-franc aux 20 m, à gauche de la cage de Balijon. Mansaré frappe puissamment dans le mur. Le ballon revient sur Carotti qui tire à côté.

Philippe Sers : "Le match semble aussi long qu'une journée sans pain"

- 69e - Légèrement touché, Diané boitille.

Philippe Sers : "Sans faire injure aux amateurs, c'est un match de Division d'Honneur".
- 72e - Gathuessi, qui vient de rentrer, est à son tour touché à la cheville. Il y a de la rugosité rémoise dans l'air...
- 74e - Centre de Blayac détourné en corner par Godemeche. Dévissage, cafouillage et Hebbar expédie le ballon au-dessus de la barre.
- 76e - Barbier est descendu par Mansaré qui écope d'un carton jaune.

- 77e - Blessé, Gathuessi est contraint de sortir. Il est remplacé par un joueur offensif : Lafon.
- 78e - Mansaré hérite d'un bon ballon dans la surface, mais Barbier parvient à dégager en touche.
- 80e - Haddadou remplace Cazarelly.
- 81e Carton jaune pour Lafourcade (Montpellier) pour un geste d'humeur qui traduit la fébrilité des Héraultais en cette fin de rencontre. Le mauvais comportement des Montpelliérains est vraiment une bonne surprise.
- 84e - Une-deux Didot-Diané. Montpellier concède le corner. Hebbar est à la manoeuvre. Ca ne donne rien.

Philippe Sers : "C'était déjà bien tristounet à la mi-temps. A la fin, ça risque d'être lamentable"
- 88e - Centre de Diané. Haddadou essaie de reprendre du droit et... dévisse ! Il avait le but grand ouvert.
- 3 minutes de temps additionnel.
- 91e - tir de Cissé contré par Arnaud. Hebbar part en contre attaque. Diané frappe. La ballon passe d'un cheveu au-dessus de la barre transversale.
- 92e - Balijon se heurte à Lafourcade. Cissé hérite du ballon, mais Balijon écarte en corner. Sur le corner, "main" d'Arnaud sur sa ligne (selon les Montpelliérains). L'arbitre ne bronche pas.
- 93e - Corner qui ne donne rien. C'est fini ! Bordées de sifflets à la Mosson.

Ladislas Lozano : "un très bon point"
« C'est un très bon point. Psychologiquemenet cela nous rassure après le déplacement de Grenoble qui avait laissé beaucoup d'interrogations. L'équipe s'est remise sur les rails et a confirmé qu'elle avait retrouvé sa solidité. Nous avons mis 10 minutes pour rentrer dans le match mais ensuite le plan de jeu a été parfaitement respecté. Nous aurions même pu enlever la mise en fin de partie quoique cela aurait été dur pour Montpellier. Ce point nous rapproche de notre objectif, le maintien ». (extrait de l'Union du 05-03-05)

 

 

 



Balijon
Barbier Ongoly Arnaud Delmotte Leroy
Cazarelly (Haddadou 80e) Hebbar Didot
Dossevi (Blayac 61e) Diané

Remplaçants : Legrand, Haddadou, Petitjean, Comminges, Blayac

 

 


MONTPELLIER - STADE DE REIMS



Duel au soleil



Revenons aux choses sérieuses… mais ne nous leurrons pas. Reims, déjà battu deux fois cette saison par le MHSC, devrait passer une nouvelle soirée difficile sur la pelouse de la Mosson.

 

Si l'affaire tourne mal, VDT ne sera pas le dernier à dramatiser la situation, ni le seul d'ailleurs. Il y a fort à parier que la semaine prochaine il y a aura de "l'union sacrée" dans l'air, comme à chaque fois que Dijon s'apprête à nous livrer son offrande à trois points. Mais, en réalité, il faut bien admettre qu'un petit point glané dans l'Hérault serait vraiment un gros bonus.
Ce n'est, bien sûr, pas à Montpellier que Reims jouera son maintien en L2, mais évidemment sur sa pelouse contre Dijon (le 11 mars), Angers, assurément un gros poisson (le 1er avril) et Niort (le 6 mai). Là, nous aurons déjà assez de points pour fêter la maintien comme il se doit contre Clermont (le 20 mai). Et c'est bien le pire des synopsis possibles !
Même s'il est d'un naturel stressé, en cette fin de saison la lecture du cailloscope est bien plus préoccupante pour l'intéressé que le maintien de son club, plutôt bien parti dans la compétition.
Tout cela pour vous rassurer avant ce déplacement, car Montpellier - qui peut prétendre recoller au peloton de tête à la faveur d'une victoire - est extrêmement mobilisé sur l'objectif. C'est le moins que l'on puisse dire…

 

Voilà pourquoi le Stade peut gagner…
La seule chose qui pourrait éventuellement jouer en faveur des Rémois - j'avoue ne la livrer que pour faire plaisir aux optimistes -, c'est le report de la rencontre contre Créteil. Elle a en effet perturbé la préparation des Montpellierains, privés de compétition depuis le 19 février.
"Ce report est d'autant plus problématique que le groupe avait travaillé sur des données précises depuis le 19 février, à la fois au niveau du jeu et de la vitesse, afin de s'adapter à l'enchaînement des rencontres", expliquait Jean-François Domergue la semaine dernière.
Pendant que les Rémois alignait leur troisième match d'affilée en huit jours, l'entraîneur héraultais avait été contraint de parer au plus pressé en improvisant une opposition de deux fois 45 minutes avec les seize joueurs prévus à Créteil, les "non-pris" de la CFA et des -18 ans. Cela ne remplace évidemment pas la vraie compétition.

Voilà pour les optimistes. Mais l'on peut évidemment retourner les données pour souligner que les Montpellierains, aussi Héraultais soient-ils, sont frais comme des Gardois, comme on dit à Nîmes.



Lozanox, éternel roi de l'intox

Reims, à l'inverse, sort de la série que l'on sait et s'est contenté de panser ses plaies cette semaine. Delmotte, mal en point samedi dernier, devrait finalement pouvoir tenir sa place à la Mosson, ainsi que Ladislas Lozano l'a confié jeudi après-midi aux journalistes du Midi Libre. On lui prête aussi l'intention de mettre Ongoly et Hebbar au frais au profit de Comminges et Petitjean. Info ou intox ? La tentation est forte d'opter pour la deuxième solution car tout ce qui sort de la bouche de Ladis plus de trois heures avant une rencontre (au mieux !) est généralement à prendre avec des pincettes.
En revanche, il est plus probable que le coach champenois préfère Arnaud Balijon à "Greg" Legrand. Demi surprise car Greg le Millionnaire n'avait pas été à son avantage lors des deux dernières rencontres. Une petite "respiration" devrait lui faire le plus grand bien avant d'affronter son ancien club de Dijon, vendredi prochain… si le temps le permet.

 


"Reims est aux Troyens
ce que Nîmes est aux Montpelliérains…"


Finaliste de la Coupe des champions en 1956 et 59, Reims fut six fois champion de France et double vainqueur de la Coupe de France entre 1949 et 1962
Reims reste un mythe. Du moins dans les livres ou les mémoires les plus profondes. Mais que reste-t-il de ce lointain patrimoine dans le regard de jeunes footballeurs professionnels de 20 ans ? Le Montpelliérain fraîchement sorti du centre de formation est-il seulement effleuré par l'idée de se frotter à un monument du football français lorsqu'il s'apprête à affronter le Stade de Reims, à la Mosson ?
"Non, pas du tout !" La réponse de Mathieu Lafon est claire et éloquente. " C'est de l'histoire trop ancienne pour nous, les jeunes. Saint-Etienne et Marseille me parlent davantage. Peut-être parce que les anciens verts sont plus médiatisés."
Larqué, Santini et Platini font effectivement encore plus parler d'eux que Kopa ou Piantoni. Et tandis que Mickey 3D compose un titre entièrement dédié à Johny Rep, plus personne ne chante aujourd'hui les louanges d'un Just Fontaine des grands soirs européens.
Les exploits du Reims des années 50 s'apparentent pour la nouvelle génération à ceux des anciens combattants presque oubliés.
Frédéric Mendy, 31 ans, a à peine plus de mémoire : " Reims, ça me parle, quand même. Je pense à leur finale de Coupe d'Europe contre le Real. J'ai bien vu ça à la télé dans des rétros. Mais j'ai surtout été bercé par l'exploit de Marseille."
Qu'à cela ne tienne, remontons un plus loin dans les générations. Thierry Laurey, 40 ans, natif de Troyes et aujourd'hui entraîneur-adjoint de Jean-François Domergue à Montpellier, a connu les dernières heures rémoises en D1. Mais pas comme supporter. "Pour un Troyen, supporter Reims, c'est comme supporter Nîmes pour un Montpelliérain, rigole-t-il. Moi, j'allais au stade à Troyes. Mais j'ai toujours respecté Reims pour ce qu'il représentait. En Champagne-Ardenne, c'est resté "le" grand club dans la mémoire collective. Reims, c'est Nîmes, il y a une Histoire. Ce serait bien qu'il retrouve son lustre passé... Mais pas avant samedi matin."
Pour le reste, ce sera donc bien un match ordinaire. Face à un adversaire déjà vaincu à l'aller (2-0) et à la Mosson en Coupe de la Ligue en Novembre (3-1), Montpellier doit préserver son invincibilité à domicile vieille de six mois. Et continuer à restaurer sa propre réputation. Richard Gougis

 


 

Mansaré a la tête en L1

A l'image de votre équipe, on vous a senti laborieux lors des dernières rencontres. Qu'en est-il exactement ?

C'est vrai qu'en janvier et février l'accumulation des matches, en club et en sélection, a été difficile à digérer. Maintenant, cela va mieux et la suite devrait être bien meilleure.

Croyez-vous vraiment à une possible remontée en L1 ?
Bien sûr ! Il reste douze matches et tout peut arriver. Le groupe est de qualité, l'ambiance est bonne et le travail fourni chaque jour à l'entraînement devrait porter ses fruits sur le long terme. On fera les comptes à la fin mais vous verrez, le MHSC ne sera pas loin du compte.

Votre départ à Toulouse, la saison prochaine, est-il acquis ?
Non, pas encore. J'ai effectivement rencontré le président du TFC, Olivier Sadran, et sa proposition est très intéressante. Maintenant, si Montpellier remonte en L1 et que les dirigeants souhaitent me garder, on discutera.


 

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FORUM

 

 

Le topic conventionnel

 

L'édito de Caillot


Dans ce nouvel essai, Jean-Pierre Caillot s'appuie sur ses deux axes favoris : la bonhomie et la rigueur de l'énoncé. Car, derrière ses airs patauds et une maladresse savamment travaillée à l'entraînement, l'homme n'est pas bête et sait manoeuvrer. C'est même un spécialiste de la coulisse... Aucune révélation - il n'en fera d'ailleurs jamais -, mais des confirmations. Les esprits critiques diront que l'on nous ressert la soupe, même un peu plus froide encore, et les consensuels que c'est un bon résumé de la saison. Allez, un sans faute. Enfin si, une (même cinq, je ne les ai pas comptées. Le nombre de mots victimes serait en constante augmentation)… mais d'orthographe. Comme il n'écrit pas lui-même ses éditos, on lui pardonnera.

Edito et commentaires


 

Ce qu'en pense Jean-Pierre Caillot

 

Le topic pyromaniaque

 

T'as pas le look Coco !

 

Lorsqu'il a accepté de prêter Christophe Walter à Reims pour qu'il puisse s'aguerrir, Carlo Molinari n'imaginait sans doute pas qu'il allait le condamner à vivre une année sabbatique.

Les stats de "Coco" Walter ne plaident pas en faveur d'une utilisation raisonnée de ce joueur pétri de qualités techniques, mais un peu tendre physiquement. Gageons que le FC Metz saura s'en souvenir... ou le Stade de reims, selon que l'on soit pro ou anti Walter.

Sur 27 matches de Ligue 2 : 10 apparitions (4 comme titulaire et 6 comme remplaçant)
Sur les 5 matches de Coupe de France : 2 apparitions (1 comme titulaire et 1 comme remplaçant)
Sur les 2 matches de Coupe de la Ligue : 2 apparitions comme titulaire
Sur les 14 matches de DH : 5 apparitions comme titulaire.

Son portrait


 

 

Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL