2003 2004

RETOUR A VU DES TRIBUNES



COUPE DE FRANCE
5ème tourCharleville (DH) - Reims Une qualification sans suspense
0-3
6ème tour Saint-Dizier (CFA2) - Reims Les intermittents du football
1-6
7ème tour

Vandoeuvre-les-Nancy (DH) - Reims Proprement étouffés

0-3
8ème tourBoulogne (PH) - Reims Le jour de gloire de l'ACBB
1-4
32èmes de Finale
Laval (L2) - Reims On est en 16èmes !
0-1
8èmes de FinaleGueugnon (L2) - Reims La victoire du collectif
1-3
16èmes de FinaleDijon (National) - Reims La poisse ! Elimination aux tirs au but
1-1

 

32èmes LAVAL (L2) - STADE DE REIMS : 0-1

Samedi 3 janvier 2004 - 2.018 spectateurs dont 160 Rémois - Arbitre : Joël Jaffredo

Noël MOUKILA, 53e

 Le SDR en Coupe

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On est en 16èmes !

 Un match riche de promesses l'u

 

COUPE

 

 

Cette fois, l'aventure de la Coupe est clairement amorcée. Voilà une victoire qui fait chaud au coeur, même si - au fond - elle ne surprend pas vraiment car les Mayennais pratiquent un football nettement en-deçà de la moyenne cette saison. En revanche, cette qualification pour les 16èmes de la Coupe de France représente beaucoup pour le groupe de Ladislas Lozano, jugé trop vulnérable à l'extérieur jusqu'à présent.

Même si la défense s'est parfois montrée fébrile hier soir, même si un ballon s'est écrasé sur le poteau d'Arnaud Balijon à l'approche de la mi-temps, la victoire a été acquise logiquement et avec la manière, le milieu de terrain rémois ayant parfaitement bridé le match. Le capital confiance engrangé à Laval est inestimable et aura évidemment une incidence positive sur le comportement de l'équipe en championnat.

Autre bonne surprise de la soirée, la remarquable prestation d'Olivier Létang qui, pour son retour à un poste de titulaire, a rayonné sur l'équipe et le milieu de terrain. Il n'est pas étranger à la bonne tenue d'ensemble du onze rémois, à l'image du petit dernier de la bande à Lozano, l'ex-Strasbourgeois Vincent Doukantie.

 

 

Engagement, créativité, esprit d'équipe : Samuel Boutal (à l'origine du but rémois),

c'est l'excellente surprise de la saison.

 

 

 

 

 

 

 

 

"C'est merveilleux" Jean-Pierre Caillot, le président stadiste, en tremble encore. Dans un vestiaire en effervescence, pas facile de transmettre ses impressions. Surtout lorsque l'émotion vous étrangle. « C'est merveilleux. Ils vont finir par me tuer. J'ai failli être victime d'un infarctus. Quel match ! Si on avait joué l'an passé en Ligue 2 comme nous l'avons fait ce soir, nous ne serions pas descendus. Ce très bon résultat, il nous le fallait pour bien démarrer l'année, pour repartir dans le bon sens. J'espère que le déclic s'est produit ce soir et que cela va nous servir pour la suite de la saison ». l'union - 05-01-04

 

"Ladis is back" Remède Ladis ou remède Rouge et Blanc, en tout cas la valse rémoise a su passer les couleurs Tango pour atteindre les 16èmes. A Calais on commence à chuchoter, "il est de retour, il va nous refaire le coup ce diable de Ladis". Mais, nous restons sereins car les années se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Reims est un grand club, nous sommes fier de notre ancien coach qui confirme ses ambitions. Philippe C

 

 

L'exemple du pressing constant des Rémois : Devineau pris en étau entre Comminges et Diané.

 

 

"Smerecki démission !"

 

Relégable en championnat, sans président depuis la fin de l'année précédente, le Stade lavallois n'a désormais même plus la coupe de France pour se consoler. Dans la lignée de leurs précédentes prestations, les Tango ont laissé à Reims le billet qualificatif pour les 16es de finale. Bonjour tristesse ! La nouvelle année ne repart pas sur des bases bien saines, et le navire lavallois, déjà à la dérive, apparaît plus proche de sombrer que de regagner un port de sérénité.

Dans le match d'hier soir, il aura manqué aux Mayennais cette petite chose qui bien souvent fait la différence entre deux équipes du même niveau : le tempérament du guerrier. En face, les Champenois auront saisi leur chance à bras le corps, avec leurs moyens.

En jouant haut dès les premières minutes de jeu, les Rémois profitaient de la fébrilité ambiante du côté lavallois pour poser quelques jalons dans le camp mayennais. Ainsi, Moukila obligeait Gueguen à s'employer (4'), même si les assauts rémois demeuraient au stade du repérage. Ce sont les Lavallois qui se montraient les plus consistants : Custovic, sur coup franc, s'essayait à trouver le cadre, sans résultat (10'). Le même Custovic n'était pas plus heureux dans sa tentative de la tête (17'). Puis l'attaquant bosniaque servait en profondeur Mauricio, mais Balijon sortait dans les pieds du Mayennais (26').

 

Moukila enfonce Laval

Les hommes de Smerecki avaient le mérite de se montrer actifs, mais cela ne suffisait pas à leur bonheur. Tout au long de la première période, ils affichaient leur volonté, cantonnant les Rémois au rôle d'acteur passif. Dans les arrêts de jeu, Mauricio, bien servi par Custovic, trouvait d'une frappe du gauche le poteau gauche de Balijon (45'). Un tournant décisif que les Lavallois manquaient. Ils allaient le payer par la suite.

Car en deuxième période, les partenaires de l'ex-Manceau Arnaud, qui jusque-là avaient laissé l'initiative aux Lavallois, allaient reprendre la main de la plus tranchante des façons. Sur une bévue de Guéguen, campé bien maladroitement sur ses appuis, un centre de Leroy trouvait Boutal. La frappe du Rémois percutait le poteau, mais Moukila en embuscade poussait la balle au fond des filets (0-1, 53'). Douche froide sur Le Basser. Les Tango n'allaient jamais revenir : Devineau avait bien une opportunité, mais il perdait son duel face à Balijon (64'). Puis un coup franc de Custovic trouvait le mur champenois (79'). C'était tout. Et bien peu.

Au final, les Lavallois n'auront jamais joué un match de Coupe. Ils auront disputé un match de plus, qu'ils ont perdu. Et, au coup de sifflet final, des « Smerecki démission » troublaient la sombre et froide soirée lavalloise. Stéphane BOIS

 

 

 

 

 

                                             Frites : 45 minutes d'attente

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Fan du Stade 

Christophe Duboscq, l'un des membres du trio d'attaque magique de la saison 99-2000 (avec Jacquesson et Coquelet) avait fait le déplacement à Laval en voisin. Il est aujourd'hui entraîneur à Avranches.

 

 

 

 

          Grosse fatigue                            Garde rapprochée                       Ca valse dans le fief des Tango

 

 

 

 

 

 

 

Laval-Reims flash-back

14 septembre 2002 (ère Collat)

7 février 2003 (ère Goavec)

 

 

 

 

 

LES AUTRES MATCHES DE COUPE

           

          LAVAL (L2) en 32èmes

          BOULOGNE-BILLANCOURT (PH) au 8ème tour

          VANDOEUVRE-LES-NANCY (DH) au 7ème tour

          SAINT-DIZIER (CFA2) au 6ème Tour

          CHARLEVILLE-MEZIERES (DH) au 5ème tour

 


Vu des Tribunes : l'actualité du Stade de Reims - Rédaction-conception : Michel HAMEL

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